Chapitre 18

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Bonne lecture.
Big kiss.

...

''Rachidatou''

Moi: Tata Marème, parle moi de ma mère. Dis-je subitement.

Tata Marème: Je pense que c'est pas le bon moment pour ressasser le passé, on devrait parler d'autre chose.

Moi: Quand est-ce que ça sera le bon moment? Tata s'il te plaît dit moi tout. Pourquoi à chaque fois que j'essaie de savoir des choses sur la famille de ma mère personne ne veut rien me dire? Est-ce qu'il y a des choses graves que je ne devrais pas savoir? Sache que quoi qu'il s'agit, je suis prête.

Tata Marème: Bon, tu as raison même si ta défunte mère ne voulait pas que tu saches son passé, tu as le droit de tout savoir mais comme je te l'ai dit ce n'est pas le moment. A-t-elle dit en soufflant.

Moi: Pour moi c'est le bon moment, je t'en supplie je sais pas pourquoi mais j'ai besoin de savoir et même si possible de connaître la famille de ma mère, au moins j'espère quand je vais les connaître, ils vont me rappeler ma chère mère. Ais-je dit d'un air triste.

Tata Marème: Je comprends parfaitement ma petite fille, tu as besoin d'être au près des gens qui vont te rappeler ta mère et tu as besoin de les connaître.

Moi: Oui exactement, j'ai ce besoin en fait et seule toi peut m'aider à savoir tout sur ma mère. Donc, s'il te plaît.

Tata Marème: D'accord, tu m'as convaincu. Je te dirai mais je sais même pas par où commencer.

Moi: Par le commencement, je t'écoute.

Tata Marème: Ta mère était une femme pétillante, belle, sincère, respectueuse... pleine de joie de vivre, elle rêvait grand et voulait accomplir ses rêves. On était toujours ensemble, on a fait l'élémentaire ensemble ainsi que le collège et le lycée mais arrivé à l'université, on s'était séparé car on m'avait orienté à Saint-Louis et elle était orientée à UCAD (Université Cheikh Anta Diop) mais ça ne nous a pas séparé car on se parlait chaque soir, elle me racontait ses débuts à l'UCAD et moi je faisais pareil. Je me rappelle qu'un jour elle m'avait appelée en pleurant à chaudes larmes, elle avait même du mal à parler...

Entendre cela m'a fait me sentir mal, j'avais les larmes aux yeux.

Tata Marème: Ne réagit pas comme ça, sinon comment je pourrais continuer à tout te raconter. A-t-elle dit en essuyant mes larmes.

Moi: C'est...juste...que... Entendre cela m'a fait mal au cœur mais ne t'inquiète pas continue.

Tata Marème: Je disais... Qu'elle m'avait appelé pour me dire qu'elle allait se marier mais je ne pouvais pas être joyeuse pour cette nouvelle car au ton de sa voix on pouvait sentir qu'elle était anéanti, je ne savais pas pourquoi et j'étais inquiète, elle disait aussi des choses que je n'avais pas compris mais après que j'ai pu la calmé, elle m'a tout dit.

Flashback.

Dialika

J'avais appelé Marème ma cousine, ma meilleure amie pour lui raconter ce qui c'était passé aujourd'hui. J'étais anéanti, brisée en l'appelant.

Moi: Marème... Ayy... Marème, je vais...me ... marier. Ais-je dit en sanglots.

Marème: De quoi tu parles, mariage... Je ne comprends absolument rien. S'il te plaît calme toi et respire. A-t-elle dit inquiète.

_Rachidatou_Where stories live. Discover now