Pendant que le génie d'Aladdin accomplissait ses souhaits et que la caverne se transformait en un royaume étincelant, le vizir Jafar, conseiller du sultan de Bagdad, était fou de rage. Il avait espéré s'emparer de la lampe magique pour obtenir un pouvoir immense, mais Aladdin, avec l'aide du génie, avait échappé à son emprise.
Jafar, maudissant le destin, se précipita vers la caverne pour tenter de récupérer la lampe, mais il trouva la salle déserte et vide. La lampe avait disparu, et Aladdin était introuvable. Le vizir, abattu par la défaite, jura de tout faire pour retrouver la lampe magique.
Pendant ce temps, le prince Salim, à la cour du sultan, ne pouvait s'empêcher de penser à Aladdin. Bien qu'il ne sache pas ce qui s'était passé dans la caverne, il se souvenait de la gentillesse et du courage d'Aladdin. Il ressentait une profonde préoccupation pour le jeune homme qui l'avait sauvé et qui avait disparu soudainement.
Salim décida de mener sa propre enquête pour retrouver Aladdin. Il interrogea les gardes, les serviteurs et les citoyens de Bagdad, espérant recueillir des indices sur le mystérieux voleur au cœur noble. Cependant, il ignorait que le vizir Jafar était également à la recherche d'Aladdin, mais avec des intentions beaucoup moins bienveillantes.
Pendant que Salim cherchait Aladdin avec détermination, Jafar conspirait dans l'ombre pour obtenir la lampe magique à tout prix. Les destins d'Aladdin, du prince Salim et du vizir Jafar étaient sur le point de se croiser de manière inattendue, dans une Bagdad pleine de mystères et de magie.
Alors qu'Aladdin, maintenant le prince Ali, arrivait au palais du sultan, il le fit avec une entrée triomphale. Il était monté sur un éléphant majestueux et était accompagné d'une escorte de serviteurs richement vêtus, portant des trésors d'or et de pierres précieuses. Des danseurs tournoyaient, et de la musique résonnait pour annoncer son arrivée.
Cependant, le prince Salim, bien qu'il soit au palais, n'y prêta pas vraiment attention. Il avait d'autres préoccupations plus pressantes et ne se laissait pas impressionner par les fastes de l'arrivée d'Aladdin. Il ne savait pas que cet homme riche et généreux n'était autre qu'Aladdin, le jeune voleur qu'il avait rencontré dans les ruelles sombres de la ville.
En revanche, le peuple de Bagdad était subjugué par le prince Ali. La foule s'était rassemblée pour voir le nouvel arrivant, admirant ce prince qui n'hésitait pas à jeter de l'or aux mendiants et à distribuer des cadeaux somptueux. Les rues résonnaient de cris de joie et d'acclamations, et le sultan, observant depuis son palais, était enchanté par la générosité apparente du prince Ali.
Le sultan, impressionné par cette nouvelle figure royale, décida de le recevoir en audience. Il accueillit le prince Ali chaleureusement, reconnaissant le bien qu'il semblait apporter à la ville. Aladdin, ou plutôt le prince Ali, s'inclina humblement devant le sultan, promettant de contribuer au bien-être de Bagdad.
Cependant, derrière les apparences somptueuses, Aladdin savait que des défis et des secrets demeuraient. Il espérait que, d'une manière ou d'une autre, il pourrait trouver un moyen de révéler sa véritable identité à Salim et de faire face à son passé.
