Jafar, ayant goûté au pouvoir avec son premier souhait, était avide de plus. Il regarda le génie et articula son deuxième souhait avec un sourire cruel : « Je souhaite obtenir des pouvoirs magiques illimités, surpassant même ceux du génie ! »

Le génie, obligé d'exaucer le souhait, transféra à Jafar un pouvoir magique dépassant toute compréhension. Une aura sombre l'enveloppa, et Jafar riait avec une férocité démoniaque. Avec un simple geste, il leva la main, et le sultan précédent se transforma en une marionnette sans vie. Puis, tournant son regard vers le prince Salim, il le soumit à ses pouvoirs et en fit son esclave.

Aladdin, caché dans l'ombre, observait avec horreur la scène qui se déroulait. Son cœur se serra en voyant le sultan, autrefois sage et bienveillant, réduit à une marionnette inanimée, et Salim, le prince au cœur noble, réduit à l'esclavage. La culpabilité l'envahit, car il se rendit compte que ses propres désirs avaient déclenché cette série d'événements.

Déterminé à réparer ses erreurs, Aladdin comprit qu'il devait trouver un moyen de neutraliser Jafar et de libérer le sultan et Salim de son emprise. Il savait que le génie avait ses propres règles, mais il espérait trouver une faille dans les souhaits exaucés.

Aladdin se glissa silencieusement vers la lampe magique qui reposait à proximité. Il murmura à l'oreille du génie : « Génie, il faut trouver un moyen de contrer les souhaits de Jafar, de le priver de ses pouvoirs magiques et de libérer le sultan et Salim de son contrôle. »

Le génie, qui semblait soulagé de voir quelqu'un chercher à réparer les dommages causés, acquiesça. « Il y a peut-être une solution, Aladdin. Mais il faudra ruser et utiliser la magie avec prudence. Les souhaits exaucés ne peuvent être annulés directement, mais peut-être pouvons-nous trouver un moyen détourné de restaurer l'équilibre. »

Déterminé à inverser les maux causés par les souhaits de Jafar, Aladdin frotta la lampe magique du génie. Le génie, apparaissant avec sa fidèle bienveillance, attendit la requête d'Aladdin.

« Pour mon deuxième souhait, » dit Aladdin d'une voix assurée, « je souhaite que Jafar disparaisse pour toujours, que ses pouvoirs maléfiques soient annulés, et que tout redevienne à la normale dans Bagdad. »

Le génie inclina la tête avec compréhension, et un éclair de lumière jaillit de la lampe. L'aura ténébreuse de Jafar s'effaça, et l'espace qu'il occupait fut rempli d'un calme réparateur. Les pouvoirs magiques de Jafar se dissipèrent, libérant le sultan de sa marionnette inanimée et Salim de l'emprise maléfique.

Soudain, la marionnette prit vie, retrouvant son humanité, et Salim secoua la tête, comme s'il sortait d'un rêve obscur. Les yeux du sultan exprimaient la gratitude, tandis que Salim se rendait compte que quelque chose d'extraordinaire s'était produit.

Bagdad, qui avait été plongée dans l'ombre, retrouva sa lumière éclatante. Les étoiles étincelaient à nouveau au-dessus de la cité, témoins de la magie qui avait restauré l'équilibre.

Le génie sourit à Aladdin. « Ton deuxième souhait est exaucé, Aladdin. Jafar a disparu, et Bagdad retrouve son état naturel. Il te reste un dernier souhait, choisis-le avec sagesse. »

Aladdin regarda le sultan et Salim, puis la lampe magique entre ses mains. Il sourit, conscient de la responsabilité qui pesait sur ses épaules. 

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