Parmis les élèves quelconque de Winslow, errer une âme recherchant sa destinée.
𝐒𝐇𝐈𝐑𝐋𝐄𝐘 𝐖𝐈𝐑𝐒𝐈𝐍𝐆, une jeune fille s'évertuant de survivre malgré les ébranlements de la vie.
Il a agréé d'un seul regard et d'un seul mot pour qu'il soit...
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TW : langage violent, violence physique et verbale, automutilation, tentative de suicide et addiction.
BONNE LECTURE ! ♡
FLASHBACK : Cette scène se déroule trois ans avant le moment de l'histoire.
Mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles me permettent de laisser mon cerveau divaguer dans le précipice de mes pensées.
Je discerne encore sa poigne ferme mais si douce à la fois sur mon poignet tout en le malaxant légèrement tentant de ressentir encore une fois son contact captivant et subtil.
Kayden m'a encore sali. Une fois de plus.
Comme une enfant, j'évite les flaques d'eau pour tenter de garder les pieds au sec malgré que mes extrémités soient déjà gelée par le temps médiocre qu'offre Winslow aujourd'hui.
La seule chose qui me préoccupe en relevant la tête vers mon quartier est le regard alarmant de mes circonvoisins.
Un frisson d'affre se fraye dans toute mon anatomie tout en continuant de marcher mais en regardant par terre à présent pour chasser la pusillanimité qui se diffuse dans mon corps.
Leurs regards restent ancrés sur ma position alors qu'une gêne instable se forme au fond de moi.
J'ai l'impression de revenir au lycée quand mes harpies me regardent tous de travers car je suis différente, pas comme eux en tout cas.
Quand ils n'hésitent pas à rigoler à gorge déployée face à moi qui ne cachent pas leurs gouailleries incessantes.
Puis aussi quand ils enfoncent ma tête dans les toilettes qui m'a créer une cicatrices sur le dessus de ma tête que je cache désormais par ma frange.
Ma tête pivote en relevant le regard et en apercevant le samu en face de chez moi. La sirene qui ne cesse d'alerter, se propage dans mes oreilles et me crée une transe froide au sain de ma tête.
J'aperçois seulement la porte de ma maison ouverte laissant une vue sur mon domicile. J'entends quelques paroles de mes voisins qui tente sûrement de me rassurer ou de m'inviter chez eux pour que je ne finisse pas traumatisée.
Mais au fond de moi même je veux le voir, voir les dégâts que la maladie cause chez l'homme. On pourra rogner pendant des années, les outrages des maladies mentales chez l'être humain mais cela ressort tellement flagrant qu'au débuts cela ressemble à une fugitive souris qui tente de s'insérer partout où elle le peut quitte à se faire mal.
