Chapitre 6

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Samedi,22 Avril, 11:23...

Une semaine s'est déjà écoulée, sept jours qui m'ont semblé une éternité. Chaque matin, je me réveillais, espérant soit sortir d'un cauchemar, soit que ce soit mon dernier jour sur terre.

Depuis la semaine dernière, aucune nouvelle de mon père et je trouve que c'est préférable ainsi. J'espère qu'il a renoncé à son idée de mariage, ou que même la famille a abandonné cette idée.

On pourrait dire que j'ai repris le contrôle de ma vie, mais ce serait exagéré. J'ai appris à sortir de ma chambre, à chercher des distractions pour ne pas trop y penser. La douleur est toujours vive, je pleure toujours l'absence de mon amour, mais j'essaie de ne pas sombrer dans la folie.

Plus les jours passent, plus Axel me manque. Je crains de ne jamais pouvoir guérir de cette douleur.

Allongé dans un hamac dans la cour de notre demeure, je reçois un appel de ma copine, Alya, et je réponds immédiatement.

Conversation avec alya.

Bonjour ma belle

Bonjour chérie

Qu'est-ce que tu fais?

Bah rien je suis juste posé à la maison.

Ruben va passer la journée avec ses potes,
ça te dit une journée entre copine?

Avant d'accepter quoi que ce soit , je dois te rappeler que je n'ai plus d'emploi et donc je suis pommé.

T'inquiète j'ai la carte de Ruben.

Cool, donc je suis partante.

Donc apprête toi, je viens te chercher.

Après que ma copine ait raccroché, je quitte immédiatement le hamac et me dirige vers ma salle de bain pour prendre une douche. Je savoure chaque goutte d'eau qui caresse ma peau pendant une quinzaine de minutes.

Une fois ma douche terminée, j'enroule une serviette autour de ma poitrine et retourne devant mon armoire pour choisir ma tenue. Je sélectionne un jean slim bleu qui met en valeur mes formes, ainsi qu'un t-shirt noir légèrement ample. J'enfile mes baskets Nike noires à semelle épaisse, puis je rajoute une montre et quelques bracelets à mon poignet.

Je m'installe devant ma coiffeuse pour me coiffer. Un simple chignon plaqué avec du gel fera l'affaire.

Une fois habillé, coiffé et parfumé, je descends à la cuisine pour chercher quelque chose à manger avant de sortir.

Malheureusement, je tombe sur ma famille. Je ressens une profonde aversion en les voyant tous réunis. Mon père est absorbé par son journal, et ma belle-mère est assise à la table avec ses filles, discutant de sujets qui ne m'intéressent guère.

– Bonjour , dis-je.

– Bonjour, répondent-ils en chœur.

Mon père relève son regard de son journal pour le poser sur moi, me dévisageant de la tête aux pieds avant d'esquisser un sourire.

Mariée de force  à un monstre ( en réécriture) Where stories live. Discover now