Chapitre 30.

2.1K 75 0
                                    


-Alessio Capeili-

Je rentra dans la douche et au lieu de mes douches chaudes habituelles je régla la température de l'eau froide. Je posa le pommeau de douche sur son curseur et laissa tomber l'eau sur tout mon corp sans épargner une seul partie.

Je regrettais de ne pas avoir laisser souffrir ce fils de pute plus longtemps, mais il faut avouer que se faire poignarder, utiliser comme nourriture vivante et plein d'autres sorts les plus jouissantes les unes que les autres a dû être assez pour cette fillette .

Je me remémora tout ce ce dont j'avais parler avec Alina et de tout ce qu'on avais ressenti. Le baiser, on c'était embrassé, je n'avais jamais connu sa. Je n'avait jamais connu la sensation d'embrasser quelqu'un que l'on aime avant aujourd'hui et putain qu'est-ce que c'était bon. 

Elle était parfaite et je la remercie pour sa. Je quitta ensuite la douche et me sécha et m'habilla pour finir par sortir de la salle de bain, j'eus directement vue sur le corps d'Alina recouvert par l'édredon et me rapprocha d'elle pour m'allonger à ces côtés, son odeur me rendait fou et me faisait véritablement bander, elle était en face de moi et ouvris ces  grand yeux vert pour me sourire, elle clignait plusieurs fois des yeux signe de sa fatigue et se retourna pour que désormais je ne puisse plus que voir son dos. Elle me rendais fou. Je passa ensuite un bras par dessus son épaule et l'enroula tout autour de son ventre la rapprochant de moi, ma poitrine touchait désormais le haut de son dos.

Je la senti s'endormir alors je lui s'assura des mots doux à l'oreille.

-Tu est à moi Alina et je ferait tout pour que tu le reste.

Son corp se relâcha ensuite emporter par le sommeil.

—-

Le lendemain neuve heure du matin.

- Alina Moreira-

Le son d'une voix m'atteignis et j'ouvris subitement les yeux d'un sursaut peu contrôlé.

-Putainnn. Me pleignai-je dans le vide en attrapant l'oreiller à mes cotés et en le posant sur ma tête pour ne plus voir les raillons du soleil.

-Ah bah tu est réveillée. Me provoque l'homme a mes côtés en train de mettre ses chaussures.

-Logique, puis ce que tu viens de me hurler de me réveiller.

Connard.

-Tu te réveillait pas... Il se défends du mieux qu'il pu, je me tourna sur le coté gauche du lit quand je senti mon coussin m'être arracher de moi. J'ouvris grand mes yeux et sauta sur la main d'Alessio pour rattraper celui-ci.

-Alina je suis sérieux, réveille toi je veut te montrer un endroit, qui me tien à cœur.

Je me redressa directement et me retourna pour tomber nez à nez avec son dos.

-Quoi ?

-Va t'habiller, je suis prêt. Je t'attends.

D'un coup sa phrase m'avait réveillé et motivé, juste après ces mots j'était déjà dans la salle de bain en train d'enfiler un jogging et et un crop-top blanc avec des sortes de zigzagues sur les manches. Il était magnifique, je crois que je l'avait acheté chez Zara si je ne me trompe pas, ou peu être H&M ? Je ne sais pas. Je brossa ensuite a la vas-vite mes cheveux que j'attachais d'une queue de cheval négligé et porta toute mon temps au maquillage.

« Arrête de te maquiller tu est assez jolie sans, je n'aime pas quand tu te maquilles tu gâche ton putain de charme. » Les paroles d'Annabelle. Elle m'avait fait chaud au cœur, comme si je venais d'apprendre une superbe nouvelle, mais sa c'était encore quand nous avions encore cette complicité. Depuis que j'avait été retenu prisonnière tout avait changé, j'avais changer. Et dire qu'Alessio n'était pas responsable serait mentir.

Dégouté, je préféras rester naturelle et de ne pas me maquiller puis quitta la salle de bain et mis directement mes chaussures.

-On va ou ? Je demande en regardant Alessio contempler le ciel qui venait à peine de se lever.

-Prends les clefs. Il réponds simplement ne voulant pas répondre a ma question. Il se tourna vers moi mais ne me regarda pas, il était redevenu froid. Sans me poser plus de questions je pris les clefs comme il me l'avait demandée et ouvrit la porte avec celle ci. Puis la referma derrière nous et confia les clef à Alessio qui les rangea dans sa poche de jogging.

Je le suivi et descendit les marches de l'escalier avec lui, sans se retourner il ouvrit les portières de sa voiture et rentra dans celle-ci. Je me mis côté passager avant et souffla lassé.

-Putain tu m'emmène ou ? Il ne me réponds dit pas, mais ce n'était pas comme si il l'avait fait exprès, non. C'était comme si il ne m'avait pas entendu trop occupé a se perdre dans ses pensés. On aurait dit moi.

- Alessio ? Ça va ? Je demande en rapprochant ma tête vers celui-ci, il revenis a la réalité et me lâcha un triste sourire, un faux. Évidemment.

-Oui, on est bientôt arrivés. Il dit pensant que j'avais sans doute poser une question en rapport avec le temps de trajets qui nous restait.

—-

La voiture se gara sur un parking avec ne serait-ce que deux voitures installés sur celui-ci, Alessio ferma les yeux et inspira de grandes bouffées d'air pour finir par sortir de la voiture.

Et là je compris pourquoi il c'était mis dans cet états là.

Alessio m'emmenais dans un cimetière, un cimetière. Le lien de recueillement des personnes âgées ou simplement des familles en deuil qui chercherait leur défunts. Je suivi Alessio slalomer entre les plusieurs allées qui avaient l'air interminable et s'arrêter devant une tombe.

Je ressentais sa tristesse même si il ne la montrait pas, il se retenais juste. Alessio s'abaissa devant celle-ci et ferma les yeux en signe de paix, je fis la même chose et le regarda faire. Il c'était à présent assis et fixais le nom qui était inscris sur la tombe.

« Sarah Capeili » il y avais une photo aussi ,une femme. Elle était blonde au yeux noir et un sourire angélique étirait ces lèvres, elle avait quelques taches de rousseur sur les pommettes.

Elle ressemblait à ...

-C'est ma mère.

Il avait l'air si mal et son regard poser sur moi me mettait mal à l'aise, il retourna son regard vers la photo et arracha quelques fleurs qui était planté sur les deux côtés de la tombe. Il les posa sur celle-ci.  Puis il commença à parler, il parla de tout ce qui lui était arrivé et qu'il aurait aimé la connaître, je recula pour lui laisser un peu d'intimité mais il m'arrêta en me montrant que cela comptait pour lui que je sois là . 

Alors je l'attendis là, assise au bord des graviers ne cessant de l'écouter parler et se confier, il semblait heureux rien qu'à parler sur la tombe de sa mère. Puis, il s'arrêta un instant, je sauta sur cette occasion pour le serrer dans les bras.

-Elle t'aimais tu sais.

-Je sais, je regrette simplement de ne pas avoir eu le temps de lui dire au revoir.

Puis il continua :

- Elle a été enterrer en Espagne, d'après les dires de mon père ce pays là fascinait, elle a vécu quelques années ici avant de rencontrer son mari et elle aurait adoré ce pays, parfois, quand je pose mon pieds sur cette terre je m'empresse d'aller lui acheter des panacottas en verrine, je sais qu'elle ne peut pas y goûter mais au moins j'espère qu'elle sais à qu'elle point je l'aime.

-Elle t'aime Alessio c'est sur, elle ne peut qu'être fier.

- J'aurait aimé, mais malheureusement je ne suis pas celui que tu crois et si tu savais tout ce que j'ai dû faire, tu ne parlerait plus à l'heure d'aujourd'hui.

- Comment sa ?

-Laisse tombé Alina, on rentre . 

-On rentre ou ?

-En Italie.

Ténèbres( Fini)Where stories live. Discover now