Chapitre 32 : Aaron

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BONNE LECTURE

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>< Aaron ><


Le premier coup par avec une force virulente. Elle m'en donne des sueurs froides. Je savais que j'avais besoin de décompresser un peu face à la journée de travail qui m'attend mais là, je suis impressionné par ma propre force.

Grâce à la musculation et à mon régime strict fait par Richard, j'ai pris 3 kilo et pas de graisse en vue. Il est fière de voir à quel point je suis motivé à suivre les pas de mon père mais d'un point de vue bien différent.

Ce matin, un journal local à publié une photo de moi et de mon compte instagram avec en légende "Sera-t-il comme son père ?". Et ils ont raconté un tas de trucs sur lui, plus embarrassant qu'autre chose.

Violent, alcoolique, coureur de jupon, un mec aux passé bizarre, un type louche dont on ne sait rien de la vie. Ils ont fait passé mon père pour un drogué, un mec qui savait que se battre dans la vie et qui avait la rage de vaincre.

- Ne te préoccupe pas de ce qu'ils disent, Aaron. Tu seras meilleure que lui, tu le sais bien, s'exclame Richard en arrivant vers moi.

Cela fait dix bonnes minutes que je frappe dans ce sac. Mes poings sont en feu mais mon corps en redemande de plus en plus. Je n'ai jamais été avide de sport mais depuis que j'ai commencé l'entraînement, c'est devenue indispensable, une soif.

La sensation est bizarre, je ne me reconnais plus dans cette partie là de moi mais je ne prendrais pas pourtant le même chemin que mon père pour la bonne raison que j'ai quelque chose qui m'attends toujours. Ma mère et Alba. Elles attendent que je leur envoie un message, que je vienne les prendre dans mes bras et ça... C'est bien plus fort qu'une drogue.

C'est le remède. Mon père l'a peut-être compris trop tard ou pas du tout, mais je ne lui en veux pas, si il était addict et n'a jamais su se soigner ou arrêter un instant. C'est dans mes cordes à moi car j'ai eu le temps de comprendre la valeur des choses. Lui, non, très jeune il a dû se faire de l'argent, c'était son seul moment.

- je m'en fiche d'être le meilleur à leur yeux, Richard. Je veux juste qu'ils ne fouillent pas dans ma vie personnel.

- c'est un monde dans lequel ils cherchent le croustillant, la provocation. Ils ne peuvent faire que ça.

- pas avec moi, je te le dis. Tout ce qui sortira de leur bouche sera puni, j'en ai rien à faire.

- ok mais arrête toi là, tu vas me percer le sac à force ! Bon sang.

Essoufflé, je me suis arrêté net en laissant le sac balancer dans le vide. Cela m'a fait du bien, alors tant mieux si il craque, ça montre que je peux mettre de la puissance dans mes poings sans avoir encore bien compris la technique.

- ça fait quatre heures que tu es là, tu devrais te reposer un peu et te changer pour aller voir ta mère. Elle a dit qu'elle voulait nous voir.

Je hoche la tête en me m'essuyant le visage. Je suis sorti vers 15 heures de chez Alba alors j'en ai profité pour venir ici. Ce soir, elle dîne chez son père avec toute sa famille. Elle m'a confié sa crainte de revoir sa belle-mère et surtout de parler de tout ça avec son père. De base c'était lundi qu'elle était invitée mais ils ont décalé. Elle estime ne pas avoir eu assez le temps de s'y prépaprer.

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