CHAPITRE 7 : UN JOUR À OUBLIER / ANNA

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NOUVEAU CHAPITRE !!! KIFFEZ BIEN SURTOUT !! ( bon encore petit chapitre mais les gros arrivent promis de chez promis ! )

Chaud, j'avais chaud, c'était la seule chose qui me passait par la tête : la chaleur. Toute personne saine d'esprit ressentirais seulement une forte répugnance en vers la personne qui vous à kidnapper et qui en veut à votre vie, seulement en me kidnappant Aaron m'avait offert le plaisir de vivre en tant que moi : Anna; alors quand il commença à se déshabiller devant moi et que j'avais reçu l'ordre de ne pas bouger je dois avouer que la tentation de l'interdit commençait à m'atteindre. Mais je ne pouvais pas, juste par respect pour ma soi-disant famille, pour l'ancienne Anna, je ne pouvais pas...
Seulement il fallait que je reste forte.
Je me roule alors sur son grand lit, dos à la baie vitrée afin de détourner mon regard d'Aaron.
J'esquivais l'odeur de vanille, d'ambrée et la douce odeur de masculinité qui se propageait de la salle de bain jusqu'au lit où j'essayais de garder mon safe contrôle.
J'avais les paupières lourdes et tombante, son lit étant doux je gigotais mes jambes afin de profiter du peu de tranquillité et d'apaisement que j'avais en cette instant.

Soudain une grande bouffée d'air chaud rentra dans la pièce je compris alors qu'il était sorti...

- je peux me retourner ? Monsieur a fini ?
- Tu peux te retourner si t'a envie de voir ma queue ouais, dit-il en laissant échapper un ricanement
- Rooh ta gueule nan ? , lui répondis-je gênée
- Toi la ferme ! J'aime pas le bruit c'est le soir.

Il n'aimait pas le bruit et j'allais me venger, j'entrepris alors de chanter une chanson, la première qui me venait à la tête afin de l'énerver. Ce qui marcha car il me fit comprendre son mécontentement ;

- Tu chantes toi maintenant ?
- Oui et alors? , dis-je tout en continua de plus en plus fort et cette fois les yeux fermés.
- Tu veux pas fermer ta gueule 3 secondes Anna ?, j'ignora ses ordres même si le fait qu'il prononce mon prénom avec autant d'agacement me créa des papillons dans le ventre.
- Si tu te la fermes pas tout de suite, je te ferais fermer ta gueule moi même petite souris, dit-il d'un air cette fois narquois
- Essaye donc ! T'es tellement con ! , ripostais-je
- Comme tu veux... , dit-il avant de ce mettre sur moi pour m'embrasser...

J'étais entrain d'embrasser mon kidnappeur, la personne qui m'a tout pris, celle qui même pas plus tard que quelques jours m'a tout détruit, m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps, je devrais le haïr, le maudire, le repousser , mais je ne fais rien de tout ça, je me laisse faire et je me surprends à attendre les sensation qu'il pourrait me procurer. Pourquoi a-t'il fait ça ? Je l'ignore, mais ce que je sais, c'est que lui aussi est surpris que je ne le repousse pas.
Maintenant nous sommes tout deux allongé sur le lit, les lèvres collées chacune l'une contre l'autre et aucun de nous n'ose bouger... Dois-je me retirer ?
Serait-ce plus approprié que je me retire en lui criant dessus et en pleurant appelant ma mère ?
Oui c'est ce que ferait une personne normal, mais je ne suis pas normal. Je me surprends à aimer le danger et à être la première à fermer les yeux pour l'insister à bouger les lèvres.
Il hésite mais fini par fermer à son tour ses lèvres et à commencer une danse avec moi et ma bouche, c'était doux et langoureux, je me paraissait monstre de l'autoriser à faire ça, mais je me laissais faire. De la salive commença à se joindre à notre partie rendant le baiser plus intime et sexuel. J'entrepris alors d'ouvrir la bouche pour en réclamer plus. Il se retira alors d'un coup sec.
Sans me regarder dans les yeux, fuyant mon regard.
Étais-je folle ?
Une attardée sexuel ?
Une pauvre fille ?
Je ne sais pas...

- heu Aaron ?
- Non ! , dit-il d'un ton sec, je te fou un matelas et tu dors point !
- Mais-
- Nan ! Pas de « mais »!

Je ne prolongea pas la discussion sachant qu'il était perturbé et que moi aussi... je le connais que depuis quelques heure et je l'embrasse déjà ?
Je déconne fort la...

...

Je suis donc sur un matelas froid dans le noir. Avec pour seule compagnie la respiration de mon kidnappeur, un kidnappeur que j'ai embrassé il n'y a même pas 30 minutes.
Le noir, j'ai peur du noir et sans savoir pourquoi je pleure, je pleure pour tout et pour rien, je pleure parce que j'ai peur, parce que je ne veux pas mourir, parce que je n'ai pas de famille, parce que je suis bizzare, parce que je me dégoûte, parce que à présent je dois aussi dégoûter la putain de personnes qui m'a kidnappée merde... j'essaie de camoufler mes pleures pour ne pas le déranger. Puis il grogne quelques choses, me demandant si cela met destinée, je commence d'une voix faible ;

- Quoi ?
- T'a quoi encore ?
- Rien dors...
- C'est moi le kidnappeur chérie, dit-il sa voix encore rocailleuse
- J'ai peur du noir voilà pourquoi je pleure.

Plus rien il ne me répondit plus.
Je suis juste pathétique.
Juste nulle et stup-
Une douce lumière vint ce joindre à la nuit sombre du soir.
Il avait allumé une veilleuse.
Pour moi.
Personne n'avait jamais allumé de veilleuse pour moi.
À ce moment là je comprend que même si j'aurais toujours de la haine en vers Aaron, même si je veux percer à jour le mystère de cette vengeance, il m'a offert une nouvelle vie sans le savoir, peut-être vais-je la détester, peut-être que non... mais pour l'instant elle commence mieux que la première.

PILULE RED ( tome 1 ) Where stories live. Discover now