Chapitre 20

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Grinhilda au cuisine, Regina au dressage de la table, Zelena à la vaisselle. Tandis que Thyllis, et moi dansions sur une playlist de variété, qu'elle nous avait préparée.

J'appris que c'est comme cela que se déroulaient leurs vacances. Manger, baignade et danse.

Finalement, le bonheur est à portée de main. Je partageais les mêmes valeurs de vacances.

« Oh, I hope you're happy

But not like how you were with me

I'm selfish, I know, I can't let

You go

So find someone great, but don't find no one better

I hope you're happy, but don't be happier »

Chantait Zelena, tout en remuant cette sauce qui sentait divinement bon. Une odeur embaumant la salle à manger.

Je retrouvais en elle, une grâce que possédait Regina. Les deux aînées étaient bien différentes des benjamines, qui dansaient comme des furies.

Grinhilda reprit.

« Remember when I believed you meant it when you said it first to me ?

And now I'm pickin' her apart »

Thyllis vint tout près de moi, et me prit par la taille. Mimant entre elle et moi un slow romantique, envahie d'une tourmente et d'une histoire. Elle vivait diablement ses paroles. Avait-elle vécu une rupture amoureuse récemment ?

Valsant tout autour de la table qui avait été dressée par ma douce Regina. Je la remarqua, appuyée contre le chambranle de la porte, tout sourire.

Chantant elle aussi les paroles de cette chanson, qui reste marquée à jamais dans ma mémoire.

« But she's beautiful, she looks kind

She probably gives you butterflies

I hope you're happy

But not like how you were with me »

J'avais vécu un moment hors du temps. Je ne me sentais pas mise à l'écart. J'avais cette sensation d'appartenance.

Vous savez, c'est un besoin humain de vouloir être apprécié et accepté de ses paires. Cela fait partie du besoin de sociabilisation de tout individu. On en a besoin.

-

« Tu dors ? »

« Emma, tu devrais dormir. »

« Je sais. Mais je suis encore toute excitée. C'était une très bonne soirée. J'apprécie beaucoup tes sœurs. Vous êtes incroyable. »

« Je te rassure, elles ne sont pas toutes comme ça. »

« Ca aurait été bien trop beau, n'est-ce pas ? »

« Ne t'inquiète pas. Je t'aime. Et tu es une femme extraordinaire. »

« Je t'aime Regina. »

« Je t'aime aussi Emma. »

Le lendemain, je fus réveillé par des cris provenant du jardin.

M'étant réveillé en sursaut, je constatai rapidement l'absence de Regina à mes côtés.

Je regardais le réveil.

"10h45"

Quoi !

Mais je dormais si bien !

Regina aurait dû me réveiller. Je venais de rater le petit déjeuner.

Je m'habillai en quatrième vitesse. Et descendu.

Différence sans différenceWhere stories live. Discover now