LA PLAYGIRL

🌹Prologue🌹

Je me laisse emporter par la musique. Je danse comme si c'était la dernière fois, je bois comme si c'était la dernière fois.

Je survis simplement au lieu de vivre.

Le son des baffles pulse dans mes veines, j'aime ça parce que je sens mon coeur battre la mesure sur son rythme.

Adrénaline, excitation, douleur tout se bouscule à l'intérieur de mon être.

Depuis mon arrivée, je ne fais qu'enchaîner les verres, je me fiche complètement d'être ivre morte. Plus j'ingurgite de l'alcool, plus je me sens vivante. La vodka me fait oublier, tout oublier...

Je ne ressens rien hormis le vide abyssal dans mon coeur, ce trou béant dans ma poitrine qui persiste depuis tellement d'années.

Au début, je m'apitoyais sur mon sort, je me disais :

Pourquoi moi ?

Qu'ai-je fait de mal pour mériter tout ça ?

N'ai-je pas moi aussi droit au bonheur ?

Des larmes ruissellent le long de mes joues, ce qui ne m'empêche pas de continuer à danser.

Aujourd'hui je m'en fiche royalement.

Là tout de suite, je veux juste oublier comme j'essaie de le faire depuis cinq ans. Cinq longues années où j'ai perdu tout espoir. Cinq ans maintenant qu'il m'a abandonné sans même un mot, qu'il m'a humilié comme une moins que rien.

Oui c'est ça, oublier... tu dois oublier. Tout oublier.

Alors je tourne sur moi même en continuant à suivre le rythme de la musique.

Aucun homme ne mérite qu'une femme pleure pour lui.

Aucune femme ne mérite d'être tromper à chaque fois et qu'on lui demande d'accepter car tous sont pareils.

Aucun homme n'est digne de moi, ça je l'ai très vite compris.

J'ouvre brusquement les yeux, j'essuie rageusement les larmes déjà sèches de mon visage et me constitue un masque de séductrice.

J'étais la femme dont l'égo a été piétinée, la dignité bafouée et l'amour propre calcinée dans le passé.

Je suis la femme féroce à la beauté ravageuse, aux courbes sensuelles et au caractère bien trempé aujourd'hui.

Je m'avance lentement vers le bar en remuant des hanches. J'ai remarqué depuis la piste de danse, l'homme au bout du bar, me fixé comme les chiens en rut qu'ils sont, les hommes.

Je ris intérieurement, il sera mon trophée de ce soir.

Je commande un mojito. Je lui lance un regard aguicheur, il s'avance vers moi.

Parfait !

Il engage la conversation, je le détaille. Il est plutôt attirant, grand, blond, yeux bleus et plutôt musclé. Hum... appétissant tout ça, pas tout à fait mon style mais vous connaissez le dicton : « sexe en manque ne trie point ».

Mon organe interne palpite, il a besoin que ce beau mâle montre de quoi il est capable.

Au bout de trente minutes de discussion interminable, je n'en peux plus. Je me jette sur lui pour l'embrasser, il répond aussitôt à mon baiser.

Il me demande où nous devons terminer la soirée, je lui dis chez lui. L'homme est à cinq minutes en voiture de sa maison.

Nous nous embrassons une fois à l'intérieur. Il me soulève pour me mener à sa chambre sans nous arrêter. Il me jette sur le lit et retire ses vêtements, j'attends qu'il vienne m'embrasser pour le renverser.

Je m'assois à califourchon sur son entre jambe bien gonflé puis retire mes vêtements un à un de façon extrêmement sensuelle. Je vois le désir brûler dans ses pupilles, il aime ce qu'il voit.

Intéressant.

Je prends un préservatif de mon sac que je lui mets. Ça semble lui plaire le fait que je prennes les choses en main. Il doit être de ce genre d'homme qui aime les femmes entreprenantes.

Je pose mon entrée humide sur sa verge dressée. Dans un jeu de rein endiablé, je m'empale lentement sur lui. Je pousse un grognement de satisfaction, sa taille est parfaite. Je commence les vas et vient sous les grognements féroces de mon amant d'un soir. Mes mains passent sur ses abdos tandis que les siennes palpent mon fessier et ma poitrine.

Je continue sans m'arrêter de le chevaucher toujours plus vite, toujours plus loin. Je sens qu'il y est presque moi pas, je commence à me masser le clitoris vigoureusement d'une main pour accélérer l'orgasme et de l'autre je serre sa gorge tellement fort qu'il en devient rouge.

Nous nous libérons en même temps et je le relâche. Je m'écroule à côté de lui, ma respiration est forte et saccadée.

Une fois ma respiration calme, je ramasse mes affaires, le mec me regarde interloqué.

- Mais où est-ce que tu vas ?

- Chez moi.

Je remets ma robe et mes cheveux en place.

- Allez viens là, la nuit ne fait que commencer !

- Écoutez monsieur, vous avez toujours vos mains pour vous soulager, moi je me casse c'est clair ?

Je prends mon sac et me dirige vers la porte d'entrée. Je l'entends se débattre avec les draps pour me suivre. Je me retourne et lui crie :

- C'était bien mais à jamais, connard !

Je sors de l'appartement. Dans le couloir de son immeuble je passe devant sa boîte aux lettres.

Adams.

C'est tout ce que j'ai lu, je ne veux rien savoir de lui et ça ne m'intéresse pas qui il est. C'est un autre prénom sur la longue liste de ceux que je vais oublier dans deux jours voir vingt quatre heures.

C'est la vie.

Je marche dans les rues sombres pour rejoindre la boîte de nuit où se trouve ma voiture.

Je n'ai pas peur de l'obscurité, je n'ai pas peur de me promener seule à une heure tardive, je n'ai pas peur de me faire agresser par des types ivres ou pas car comme je le dis :

Je ne vis plus, je survis.

De toute façon, qu'est ce que je n'ai jamais subit sur cette terre ?

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Salut c'est moi ! Je suis ravie de commencer cette nouvelle aventure avec vous. L'histoire devra compter en tout 35 ou 40 chapitres peut-être moins. Je posterai chaque semaine un chapitre et à chaque cinq chapitres s'il y a de nouveaux personnages qui impacteront l'histoire, je ferai des illustrations.

Je vous souhaite une bonne lecture et je me souhaite bonne chance pour terminer ce roman 😂❤️

Kiss 🫶🏽🌹