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PDV Jordan

Je me réveille dans un lit bien trop confortable, qui en plus de tout, sent horriblement bon, je ne m'empêche pas de me frotter le visage dans l'un des côtés de mon si précieux nid.

À la réflexion que je viens d'avoir je me redresse le plus vide possible pour savoir si j'ai véritablement niché ou s'il s'agit de mon simple imagination. Dans une colère et un sentiment d'inconfort je détruit tout et mets le tout en une grande montagne de couvertures chaudes.

 Je sors de la pièce d'une noirceur incroyable, pour une seconde à une lumière éclatante. Le soleil est en train de se coucher c'est magnifique...

- Le koala se réveille enfin, c'est pas trop tôt. Râla une voix qui ne m'est pas totalement inconnue.

Je le dévisage méchamment, pourquoi j'étais dans son lit? Pourquoi je porte de nouveaux vêtements? Il n'aurait pas oser?

- L'oméga de mon pote est venu ici pour t'aider, t'es vraiment débile de t'être évanoui dans le bain.

Toutes mes émotions se transforme en une colère pure encore une fois pour que je devienne une nouvelle fois agressif contre le brun. Je l'attaque avec un couteau qui traînait sur le comptoir. Il me regarde de haut avec un air menaçant tout en dégageant une bonne quantité de phéromones de menace.
Il finit par souffler en croisant ses bras contre son torse.

- Si tu ne veux pas combattre, ne m'attaque pas, imbécile j'ai pas envie de perdre mon temps pour toi.

- De quoi tu parles, tu vois bien que...

Je me fais couper par le gros porc devant moi, la tête baisser sur le sol, une émotion fermée sur le visage.

- Tu ne dégages pas de phéromones menaçantes.

Son ton sérieux me fait tressaillir, pourquoi je déclencherais une odeur menaçante pour l'affronter, le fait qu'il ne me prend pas au sérieux me donne le goût de le tuer, ce que je ne me gêne pas pour tenter.

- Je te l'ai dit si tu veux m'affronter fais le dans les règles.

- JE VAIS LE FAIRE DANS LES RÈGLES EN EFFET! Je le coupe profondément au bras droit, son regard simplement sérieux devient intense, presque terrifiant, mais pas trop pour moi quand même. DANS LES MIENNES!

J'arrive à lui planter son propre instrument de cuisine dans l'épaule, je l'entends grogner de douleur, ce à quoi je lui souris, car ce n'est pas très viril de ce montrer aussi faible. Qui est la petite chose fragile maintenant, abruti!

Il m'attrape les poignets, me les maintenant au-dessus de nos têtes, le combats de force recommença pour une énième fois, mais d'un coup j'entends une chose craquer au niveau de ma cuisse, pour poursuivre avec une marre de sang reprendre de nouveau place sur mon pantalon. 

Je recule rapidement, pour ne pas perdre de façon trop officiel, je regarde dans mon pantalon pour essayer de voir c'est quoi qui casser.

- Qu'est-ce que tu m'as fais putain!

Mon corps se tend d'un coup, mes chaleurs ont déjà pris une ampleur de dingue, je cherche mon pantalon tout en bouettant avec difficulté pour ne pas aggraver la situation à ma cuisse.

- Tu prends la fuit? Je te croyais pas aussi faible.

Je lâche un grognement provenant du plus profond des enfers. Si je n'en prends pas dès maintenant il va commencer à me sentir... Il ne doit pas, bien que si j'y arrive je crois que mon odeur naturel pourrait bien le faire fuir tout seul...
Non je ne dois pas tenter une telle stratégie.

- Tu as foutu où mon pantalon!?

Il me fixe de haut en bas, l'air désinvolte sur le visage.

- Dans les poubelles.

Avenirs communsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant