CHAPITRE 5: Jefferson.

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Je pose le bouquet de fleurs à côté d'elle avant de m'asseoir et de sortir une clope. J'avais besoin de lui parler des trucs inutiles, comme des trucs importants. Elle n'était peut-être plus là mais j'avais encore besoin d'elle.

-Je t'ai importé des fleurs Maman. Bon ce n'est pas t'es préféré mais j'espère qu'elle te plaise.

Je retire le bouquet séché de la semaine dernière de sa tombe et m'amuse à retirer les pétales de fleurs pendant que je lui parle.

-Je dois aller faire une livraison à Bakersfield aujourd'hui. C'est sur le territoire d'Alejandro. Je n'ai absolument pas envie d'y aller parce qu'il y a sûrement Olga qui m'attend déjà avec ses grands talons et sa main parfaitement manucuré pour me frapper à chaque occasion qui se présentera à elle, riais-je doucement.

Olga aimait beaucoup trop me « taquiner » mais aussi me lancer des piques en longueur de temps sur chaque truc que je disais et très souvent elle taper fort. Même très fort. Les gars du club ne sont rien à côté d'elle.

-Oh et Rosalia m'a demandé si elle pouvait m'accompagner...

Je sors mon petit album photo de ma veste et lui montre les photos que je venais récemment d'imprimer. Elles étaient toutes magnifiques, surtout celle ou mon cœur se comprimé douloureusement en la voyant.

Je sais que si elle était encore à mes côtés, ma mère l'aurait pris sous son aile en la traitant comme son propre enfant. Je lui ai parlé des milliers d'Amy jusqu'à en pleurer sur sa tombe.

Elle devait me maudire du paradis pour avoir été un tel con de la laisser partir.

-Il faut que j'y aille Maman, mais je reviendrais comme promis.

Je me relève avec le bouquet de fleurs fané dans les mains et me dirige à l'extérieur du cimetière. Je jette mon mégot dans la poubelle, enfourche ma moto pour retourner au club.

Il devait tout préparer le temps que j'aille voir ma mère. C'est ce qu'on avait convenu tous les trois.

Nous étions début juillet et les touristes afflués déjà dans la ville. Les boutiques étaient ravies car l'argent rentré dans leurs caisses.

Le mois prochain il aura les stands de brocante et la fête foraine, ce qui va laisser des MC rentrait sur notre territoire et de potentiel menace pour nous et notre entourage. L'année dernière nous avons eu un accrochage avec certains, c'était de ma faute.

Je gare ma moto au club et au même moment Mac arrive dans ma direction. J'éteins le moteur, retire mon casque en gardant mes lunettes de Soleil sur mon nez.

-Il faut que tu m'aides à acheter des bières.

-Rappel-moi ton âge ?

Il grimace à ma question, mais ce n'est pas pour autant qu'il y répond. J'arque un sourcil en attendant une réponse de sa part. Et ça peut durer longtemps avec lui.

-... Quatorze mais quinze dans trois mois.

-Alors tu n'as pas l'âge.

Je me lève de mon siège et pause mon casque sur le guidon.

-Tu ne sais pas, ce que sait d'être née en fin d'année.

-Non, mais je sais ce que fait l'alcool sur les puceaux comme toi, répondais-je en partant en direction du bureau du garage.

Je l'entends courir derrière moi.

-Qui te dit que je suis encore puceau ? Me demande t-il avec défi.

The Demon of Angel T.2Where stories live. Discover now