ꫀᧁꪮ'𝘴 ꪀ𝓲ꫀᥴꫀ [ᴠᴀʀɪᴏᴜs!ʙʟᴜᴇʟᴏᴄᴋ x ғ!ʀᴇᴀᴅᴇʀ]

IV - Le moment ou jamais

- Je suis Nehei du « soccer journal ». Merci d'avoir accepté cette interview. Ne perdons pas de temps... Il y a encore peu, vous faisiez partie de la cantera* du Realles.
(*Centre de formation)

- L'un des plus grands clubs du monde. Seulement, règlement oblige, vous êtes de retour au Japon sans avoir pu jouer en équipe première**...
(** Le règlement interdit aux équipes espagnoles d'offrir un contrat professionnel à des joueurs étrangers mineurs)

- Autrement dit... Peut on espérer vous voir briller au Japon en ligue nationale ?

- Non.. Plutôt mourir... Le jeune homme âgé de 17 ans, Sae Itoshi. Si c'est pour jouer au foot dans un pays pareil, je préfère encore affronter des équipes universitaires allemandes. Dit il nonchalamment.

- Euh... Vous avez été choisi parmi « le onze de rêve » de la nouvelle génération sélectionné par la Pifa. Le journaliste semblait avoir du mal avec le jeune prodige. Vous êtes un des jeunes espoirs les plus en vue du moment et tous les clubs du monde rêvent d'avoir un milieu de votre classe... Le journaliste regarda Sae, hésitant. Mais avez vous l'ambition ou l'espoir d'honorer le drapeau japonais et de jouer en équipe nationale dans un futur proche ?

Le jeune Sae commença à se lever.

- Ça ne m'intéresse pas du tout. Je ne pourrai jamais devenir numéro un en jouant dans une équipe aussi faible... Et moi, mon rêve, c'est de remporter la ligue des champions. Il regarda une dernière fois le journaliste alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la porte et sortir. en plus, au Japon, aucun attaquant n'est capable de recevoir mes passes. Je suis juste né dans le mauvais pays, c'est tout.

- Euh... Merci de m'avoir accordé un peu de votre précieux temps... Dit le journaliste avec sarcasme.

- Bon boulot ! Je te confie la suite, manager ! Dit Sae alors qu'il quittait la pièce.

- Hé, Itoshi ! Mets un peu de l'eau dans ton vin, bon sang ! Dit Gilorent Dabadie, son manager. La presse va finir par te détester !

- Je m'en fous totalement de ce pays. Je suis uniquement revenu pour renouveler mon passeport.

- Je sais, mais bon...

Sae entendit des voix et regarda la source du bruit.

- ...Ça en fait du monde pour un hôtel...

- Oui.. Il y a une conférence de presse dans le hall événementiel, aujourd'hui... Lui répondit son manager.

- Nous avons donc réuni 300 lycéens émérites afin de former le buteur qui mènera le Japon jusqu'à la victoire en coupe du monde. Il s'agit du projet Blue Lock. Annonça le président de JFU.

- J'avoue que ce programme semble révolutionnaire... Mais nécessite-t-il vraiment de sacrifier leur vie de lycéen ? Demanda une femme.

- Elle a raison ! Commenta un homme à côté d'elle.

- Et qu'est ce qui vous garantit que former le meilleur buteur de la planète permettra au Japon de remporter la coupe du monde ? Demanda un autre homme.

- À vous entendre, vous vous fichez de briser la vie de 299 garçons qui resteront sur le carreau... Aucun parent ne s'est opposé à cette folie ?! Continua un autre.

- Euh.. Nous respectons la volonté des intéressés... Et les parents ont tous signé un accord... Le président se mit à paniquer alors qu'Anri se leva, énervé.

- « Briser leur vie » ? C'EST TOUT À FAIT ÇA! LE FOOTBALL JAPONAIS A BESOIN DE CE PROJET FOU POUR PASSER AU NIVEAU SUPÉRIEUR !

Les journalistes de la foule de mirent à chuchoter, se posant des questions sur cette jeune femme. Sae, lui, regardait de loin attentivement.