𝐕𝐈𝐈

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HÉLIOS

6 janvier

   Il y a bien une chose pour laquelle j'étais doué depuis un moment, faire ce que l'on me dit, du moins ce qu'on attendait de moi un minimum. Mon père m'avait ordonné de me nourrir, soulignant ma maigreur affolante dans le ton écœuré de sa voix.

Je ne m'étais jamais connu aussi docile.

J'avais même fais un peu de sport de temps a autre, j'ai toujours été plus athlétique que la moyenne, mes muscles se sont développés rapidement, on peut dire que j'avais enfin l'air d'un autre humain, ou du moins ce qui s'y apparente.

Ma vie est néanmoins resté aussi fade qu'elle avait pu l'être au paravant, j'ai arrêté de fumé le jour, je n'avais pas envie que mon père me surprenne une nouvelle fois, la brûlure de la dernière fois était plus douloureuse que je ne le pensais, de plus quand je la grattais trop fort le pue collait à mes vêtements, ça faisait des croutes mélangé aux peluches de tissus, j'avais trouvé ça laid.

Je me suis regardé dans le miroir, mes cheveux avait encore trop poussé, j'ai attrapé un ciseaux qui trainait par la en coupant certaine zone qui me dérange, j'ai sentie un liquide chaud coule le long de mon oreille, au bout de mon lobe, des gouttes de sang coulait, je me suis rapproché du miroir, je m'étais coupé en haut de mon oreille. J'ai reposé les ciseaux à leur place avant de retourné m'assoir sur mon lit, la sang a continué de couler, ça a fait quelques taches sur le draps blanc, ce n'était pas bien grave, ils étaient déjà sale dans tout les cas.

Après plusieurs semaines, j'ai enfin pu entendre le moteur d'une voiture dans mon allée, peut être qu'enfin n'est pas le mot juste, je ne suis pas sure que je l'attendais réellement.

La porte d'entrée a claqué, j'ai entendu sa voix crier mon nom, j'ai descendue les escaliers avec peu d'entrain, dans tout les cas je n'en avais pas envie.

Il m'a fixée de haut en bas comme à son habitude, enfin si c'est une habitude chez lui je n'en sait rien, peut être qu'il n'est comme ça qu'avec moi.

Ses yeux se sont arrêté sur le sang séchée le long de mon cou et sur mon t-shirt, il ne l'a pas commenté, à quoi bon ?

— Vient t'asseoir.

Il s'est rassis au bout de l'îlot en marbre noir, comme la fois passé, son regard a encore fixé le portrait de ma mère.

Mon père n'avait pas énormément d'amour pour moi, mais pour ma mère, il en mourrait.

— Je t'ai trouvé une nouvelle école à 3 heures d'ici.

Je n'ai pas répondu, j'ai seulement pensée au garçon du lac un peu déçu. Peut être qu'il s'était suicidé depuis, rien ne m'assure que j'aurais pu le recroiser.

— tu resteras la bas tout les trimestre en rentrant pour les fêtes.

Il avait ses deux mains posées sur la table, je reconnaissais bien sa nature d'homme d'affaire dans sa posture, enfin, je n'avais jamais connu les autres.

— Tu rentres demain.

Nous étions Samedi, j'allais sûrement devoir faire connaissances avec mes futurs colocataires ce dimanche.

Il m'a informé que j'avais plusieurs rendez vous cet après-midi « pour être présentable » comme il me l'avait expliqué, il m'a dit d'aller prendre une douche rapidement parce que je puais la clope, c'était ses mots.

Dans la voiture le silence était glacial, lui et moi n'avions rien à nous confier, la seule chose que j'héritais de lui était son sang, et peut être ses abdominaux, rien de plus.

J'ai eu deux-trois rendez-vous en rentrant à la villa il m'a dit de prendre mes affaires dans une valise, j'avais envie de lui dire que je n'avais rien a emporté mais j'ai obéis.

Dans une grande valise j'ai mis une photo de ma mère, mon chargeur de téléphone et mes AirPods, en fouillant j'ai trouvée 3 jogging plutôt propre et quelques autres vêtements, comme je changeais rarement de vêtements j'étais loin d'en manquer, encore fallait-il qu'il soit à ma taille et en état d'être portés.

   J'ai cachée quelques paquet de clopes, il ne m'en restait plus que 3, comme je sortais peu, j'en acheté une dizaines à chaque fois, sans oublié de nombreux paquets de nouilles instantanées, et un paquet de briques de lait.

Je suis redescendu, mon père était sur son téléphone et ne m'avait pas remarqué.

— J'ai finis.

Mon père avait raffiché cet air surpris. Ma voix semblait l'étonné encore une fois, elle était aussi abîmé par la clope qu'un fumeur de 45 ans.

Tout s'est passé assez vite on a démarré il m'a confié à un type dont j'ai oublié le nom, le lendemain j'étais devant un ancien château remise à neuf, un blason bleu marine et rouge vif à l'entrée, j'allais passé les prochain mois de ma vie ici.

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AHHHH PITIÉ JEN POUVAIS PLUS

ça fait 4 mois je dois écrire ce truc et j'ai une flemme immense
But
It's here now.

Bref j'ai pas relue donc il y a potentiellement des fautes hésiter pas à me le faire remarquer

Love,

L.L🎀

𝐍𝐨𝐬 𝐧𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 (𝐁𝐱𝐁)Where stories live. Discover now