𝐓𝐑𝐎𝐏 𝐏𝐑𝐄̀𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐄́𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄𝐒

26 . costa coffee

ADONIS JAMES est passé me chercher chez moi à quinze heures pétantes le samedi suivant, comme prévu. Nous nous sommes rendus à New Charlton et avons immédiatement trouvé une superbe place au Costa Coffee.

J'ai pris un pain au chocolat et un chocolat chaud tandis qu'il a pris un pudding et un café. Il fait chaud à l'intérieur du café en comparaison à l'extérieur, où on pourrait presque imaginer qu'une tempête se prépare.

— Alors, qu'est-ce que tu es devenue après le collège ? me demande-t-il.

— J'ai étudié des matières scientifiques et je me suis inscrite au club de danse du lycée. C'était cool. Si je n'avais pas prévu de devenir ballerine, j'aurais sûrement terminé biologiste en laboratoire.

Il sourit.

— Deux projets bien différents, commente-t-il.

J'hoche la tête.

— Et toi ?

— J'ai étudié les matières plutôt liées à l'histoire et la géopolitique. Et d'ailleurs, je suis à Sciences Po Paris. Je suis ici parce qu'on a une semaine de vacances. Et quand Arthur m'a dit que tu étais dans le coin, je me suis dit que c'était le moment parfait pour te voir.

— Oh, c'est génial. C'est pas la petite école du coin. Les concours d'entrée n'étaient pas trop compliqués ?

— Oh si. Mais j'ai travaillé à fond et miraculeusement, j'ai été accepté.

— Wow, bravo !

Il me remercie avant de prendre une gorgée de son café.

— T'y es depuis septembre alors ? je lui demande.

Il hoche la tête.

— Déjà, ajoute-t-il.

— Quand repars-tu ?

— Ce soir. Toutes mes valises sont déjà dans mon coffre. Juste après, j'irai à l'aéroport.

— Oh. Il nous reste combien de temps ?

Il regarde sa montre.

— Deux heures, répond-t-il en souriant.

— Ça nous laisse du temps, je conclus.

Adonis commence à me parler de sa vie à Paris, de toutes les opportunités qu'il a eu. Sa vie a l'air géniale.

⋆ ☆ ⋆

Adonis et moi sommes assis dans le Costa Coffee depuis une heure et demie déjà. Je ne vois pas le temps défiler. Je ne m'étais pas rendue compte d'à quel point il m'avait manqué. Je m'étais simplement habituée à son absence.

Être avec lui me rend nostalgique. Je repense à nos années collège, et à tous les moments que nous passions à deux.

Actuellement, nous nous remémorons les souvenirs du collège. Je dois avouer que j'aime ce moment.

— Tu te souviens quand on s'est retrouvés dans le parc à côté du collège pour la première fois ? je demande.

Il hoche la tête, le sourire aux lèvres.

— J'avais tellement hâte. Ça, c'était grâce à Arthur qui m'avait obligé à aller te proposer une sortie.

— T'étais tout gêné quand tu m'avais proposé ce rendez-vous. Et quand j'avais accepté, t'étais devenu tout rouge.