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Chapitre vingt trois.
















Tamara- papa ... papa

Je sens ses lèvres sur mes yeux fermés, ce petit geste me vole un sourire.

Tayron- Bientôt papa sera avec toi princesse.

Tamara- pourquoi tu es triste ? J'aime pas te voir triste papa, tu sais que tu me dois toujours une barbapapa.

Tayron- ma petite gourmande, tu me manques mon amour.

Tamara- toi aussi papa mais il faut que tu arrêtes de penser à moi, jésus m'a dit de te dire qu'il n'y avait pas des relations entre les morts et les vivants,  papa jésus veut que tu sois heureux.

Tayron- c'était toi mon bonheur mon bébé,  toi et ta mère et puis je vais bientôt mourir.

Tamara- alors avant que la mort ne vienne sois heureux papa.

Tayron- t'es sage pour ton âge.

Tamara- c'est parce-que je suis l'amie de jésus et aussi quand la tempête vient, tu te souviens qu'est-ce qu'on faisait ?

Tayron- on appelait jesus.

Tamara- alors pourquoi tu as arrêté de l'appeler ?

Peu à peu son corps disparaît.

Tayron- je t'aime Tamara.

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Hôpital Institut curie.

Paris,  3 février 2022.




Nina- Quand mon orage succombe,
J’en reprends dans ton cœur pur ;
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d’azur.

L’amour fait comprendre à l’âme
L’univers, salubre et béni ;
Et cette petite flamme
Seule éclaire l’infini. J'aime trop ce poème.

Nina ... ses cheveux ondulés sentant la rose réjouit mon cœur et satisfait ma vue, je ne pouvais pas rêver mieux pour cette première vu. Elle m'a manquée, le côté rebelle moins que le côté vulnérable, elle m'a manquée dans chacune de ses facettes et dans son entièreté.

Nina- je vais te lire un petit poème que j'ai composé hier -en ayant toujours les yeux sur son livre- tu verras... - elle relève sa tête-

Nos regards se croisent, elle ne dit ni mots.

Nina- c'est réel ?

Je n'arrive pas à parler, elle court vers la porte comme une folle en criant.

Nina- IL A OUVERT LES YEUX DOCTEUR !!!!

Dr karman, celui-là aussi m'a manqué, il écarquille légèrement mes yeux en dirigeant une forte lumière droit dessus, ensuite il place son stéthoscope sur ma poitrine et dessine un sourire sur son visage.

LES HOMMES SE CACHENT POUR PLEUREROù les histoires vivent. Découvrez maintenant