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Chapitre trente deux.













Appartement de Tayron elphene.

18h 12'



Rose, mon petit chien d'amour court vers moi en aboyant, il est content de me revoir, depuis mon hospitalisation,  mes parents s'occupaient de lui, il m'a tellement manqué.

Ma petite Tamara était folle amoureuse de lui malheureusement mon petit toutou, on ne la verra jamais grandir.

Sasha- Tu vois comment maman s'est bien occupé de lui ? - me chambre ma mère-

Depuis mon hospitalisation,  je n'ai pas encore eu le courage de la présenter mes excuses. Je ne voulais pas qu'elle apprenne ma mort comme ça et ils sont souvent gêner d'en parler devant moi, ma petite reine je l'ai accepté il y'a longtemps.

Jason- bon avant toute chose, nous allons d'abord rendre grâce à Dieu.

Ils viennent tous former un cercle autour de moi pendant que les infirmières s'occupent d'agencer ma chambre pour qu'elle soit plus pratique pour moi.

Mon père fait une prière ensuite ma mère et marsiah partent à la cuisine.

Suniah- tu veux que je te ramène un truc à boire mon cœur ?

Ça me fait mal, elle prend soins de moi comme-ci,  j'étais un œuf entre les mains d'une fouine où au moindre faux pas, je me ferai bouffer.

Elle est une partie de moi donc forcément,  elle est la plus atteinte dans cette histoire.

- ça va aller, il faut qu'on parle tu sais ?

Mon père comprends directement et se lève pour nous laisser seul, cet homme n'est pas très bavard, il parle quant il est faut, je l'admire tellement.

Je suis désormais seul avec ma jumelle.

Suniah- De quoi veux-tu parler ? De tes ragnagnas avec ta femme ?

- t'es dégueulasse  -réplique je en riant- tu me connais par cœur et tu sais très bien que cela n'arrivera pas.

La mort est un rongeur,
Elle consume à petit feu tout ce que tu possèdes avant de te détruire.
La mort est rongeur,
Elle te laisse voir comment le bonheur défile juste à quelques pas de toi sans te permettre de le saisir.
La mort est un rongeur,
Et je la déteste.

Maintenant que mon cœur bat à nouveau, je ne peux même pas profiter en fond, parfois je me demande si c'était réellement une bonne décision de me marier à Nina.

Je suis un déchet,  un pauvre déchet de la pitié de cette vie, de cette mort qui m'attends en connaissant tout ça,  je me permet quand-même d'empoisonner l'existence de cette femme et son épanouissement.

Suniah- je déteste quand tu joues les pessimistes.

- mon petit cœur, je vais mourir ça me fait mal de voir que tu ne l'acceptes pas, suniah je sais que tu vas vrillé au pire quand cela va se produire, penses à papa et maman, ils ne peuvent pas perdre deux enfants à la fois.

LES HOMMES SE CACHENT POUR PLEUREROù les histoires vivent. Découvrez maintenant