Laisse toi être miens (Denki x OCboy)

Chapitre 15: Entendre les pensées

PDV Aaron:

...

Hein ?

"Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous."

Qu'est ce que...

"Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous."

Je...

"Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous."

Non. Non, je m'en souviens... il y avait...

"Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous."

Il y avait quoi déjà ?

"Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous." "Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous." "Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous." "Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous." "Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous." "Aaron... t'étais pas dans la voiture avec ton père ce jour-là. T'étais avec nous." "Aaron..." "Aaron..." "Aaron...

- Aaron !

Je sursautai et regardai celle qui venait de m'appeler.

C'était ma mère. Je la fixai du regard, tétanisé, incapable de dire quoi que ce soit.

Qu'est ce qui m'arrivait ? Qu'est ce que j'avais bordel ?

- Ca va ? demanda-t-elle, inquiète.

Pourquoi elle est gentille avec moi, tout à coup ?

J'entendis Imira pleurer. Je la regardai, elle était blottie dans les bras de mon oncle, inconsolable.

Pourquoi ? C'était de ma faute ?

Je sentis un liquide froid sur ma jour. J'amenai lentement mes doigts à mes yeux et compris.

Je pleurais.

Je sortit de table, marcha trois pas vers les escaliers et soudain, je ne vu plus rien. Je m'arrêtai, ne comprenait pas ce qu'il m'arrivait. Mes jambes tremblèrent, ma tête tournait et me faisait un mal de chien. J'essayai de dire quelque chose et je cru entendre quelqu'un me répondre, mais je n'y compris rien. On me toucha le dos quand je me sentis partir.

PDV omniscient:

Aaron s'était effondré sur le sol, inconscient.

La famille du garçon réagit rapidement. Ils essayèrent de le réveiller, sans grande réussite. Aaron était trempé de sueur, il avait tellement de fièvre que Mitsuki ne préféra même pas savoir à combien il montait. Bakugo et Shitsuki le portèrent jusqu'au canapé où ils l'allongèrent avec une serviette humide sur le front.

- J'appelle mes collègues, dit Mitsuki en prenant son téléphone.

- NON ! hurla Imira qui, la seconde d'avant encore, pleurait dans les bras de son oncle. Il a dit que non, dit-elle entre deux pleurs. Il faut pas. C'est dangereux !

Ils se regardèrent entre eux, dans le silence, alors que la petite se remettait à pleurer. Au final, ils n'appelèrent pas l'hôpital.

Le repas fut totalement oublié. Mais de toute façon, plus personne n'avait faim. Shitsuki s'était assise dans un fauteuil de salon, dévastée.

- Je n'aurais pas du venir...

- Mais si, tu as bien fait, la rassuras sa sœur. C'était la meilleur chose à faire. Allez, arrête de pleurer.