-La Descendante des Otsutsuki- [Sasuke Uchiwa] |TOME 2|

Chapitre 21: Un père et un ami

Il est temps que je progresse. Il faut que je devienne plus forte, Naruto à déjà commencé son entraînement, à moi d'en faire de même. Je ne peux pas rester de mon côté sans rien faire.

Ainsi je serais prête pour faire face à l'Akatsuki, et j'oublierais un peu cette satanée tête brune pendant quelque temps. Et Dieu sait que j'en ai besoin. J'en ai marre de l'avoir constamment dans ma tête, surtout depuis qu'il est venu... Mais oublions tout ça, je dois me concentrer sur ma progression.

J'aurais aimé m'entraîner avec Kakashi-sensei, comme avant, mais au fond de moi je sais que la meilleure solution que j'ai pour faire évoluer mes techniques, c'est de demander conseille à mon père et surtout à mon arrière grand-père, qui d'autre que le créateur du Ninjutsu et la légende de l'Ermite Rikudo pourrait m'instruire plus qu'eux ? Objectivement, je pense que c'est assez logique. Et de toute façon Kakashi est occupé avec Naruto.

C'est pourquoi j'ai décidé de rejoindre la stèle des Uchiwa, qui est toujours aussi sinistre d'ailleurs, enfin le quartier au complet est sinistre en réalité, même si j'essaye de lui redonner vie, à moi tout de seule c'est pas vraiment gagnée.

J'ai appuyé sur la fameuse stèle que je suis encore incapable de déchiffrer parfaitement.

C'est alors que la porte que j'avais ouverte dans mon sommeil il y a deux ans de cela, s'ouvrit, me laissant passé dans une sorte de dimension parallèle avec ses fameux nuages et ses prairies verdoyantes sur lesquelles trônaient trois tombes.

C'était un endroit idyllique et apaisant pour un repos éternel. Qui sait, peut-être que je reposerai ici un jour, ça me plairait.

C'est drôle à dire mais quand je suis ici c'est comme si tous mes problèmes disparaissaient en un instant. Je me sens apaisée. Pourtant ce sentiment de relâchement me donnait envie d'hurler tout ce que je ressentais dans l'espoir d'être consolée par mon père, comme une petite fille. Mais en connaissant vaguement les rumeurs qui couraient sur le caractère de mon géniteur, je n'étais pas prête à lui montrer mes faiblesses. J'avais étrangement peur de son jugement.

Contrairement au début, je ne ressentais plus de haine envers lui, mais j'étais toujours assez méfiante. Cela fait peut-être deux ans, mais j'ai toujours autant de mal à accepter que je suis sa fille et pas uniquement à cause de ses actes passés. Sans doute parce que je ne sais pas ce que ça fait d'avoir un père.

Je me suis assise près de sa tombe, posant une main sur la pierre tombale. Je me sentais assez gênée, je ne savais pas vraiment comment m'adresser à lui, quel mot, quel ton je devais prendre.

"Je...Euh...Pa...Pèr... ? Papa...?", j'ai prononcé avec une voix presque effacé

Dire ces mots était tellement étrange pour moi. "Papa", un mot si simple mais rempli de trop de sens pour moi.

Quelques secondes plus tard le spectre de mon géniteur apparu sous mes yeux avec un visage marqué par une joie pure et innocente, comme si il avait instantanément rajeunit au point d'être un petit enfant à qui on venait d'offrir un bonbon.

"Tu m'as appelé Papa ?", dit-il d'une voix calme mais son visage était bien trop lumineux pour cacher sa joie.

"...C'est...Bien ce que tu es pour moi non ?", j'ai répondu avec gêne

"Euh...Oui...Je suppose...", répond-t-il à demi-voix

Je pouvais sentir dans sa voix qu'il se sentait encore coupable. J'aurais aimé le rassurer, mais je ne voulais pas mentir pour autant.

"Je-euh...je veux devenir plus forte.", j'ai d'abord hésité avant d'affirmer mes propos.

"Je suppose que ce n'est pas par amour paternel que tu te tournes vers moi ?", devine Indra