Chapitre 64

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Lundi 13 Mai, 12:34...

Je me suis réveillé depuis un moment déjà, je suis dos à Sahbi qui me tient collé à lui par la force de son bras.

Cette journée s'annonce assez compliqué et triste. Mais je suis convaincu que c'est la meilleure chose à faire pour ma survie.

Je ne vais pas indéfiniment tolérer une relation où on ne me respecte pas. J'enlève son bras lentement et descends du lit, je vais directement prendre une douche.

L'audience commence à 14:00 donc je dois commencer à m'apprêter si je ne veux pas être en retard.

Après ma douche, j'observe Sahbi qui est en train de dormir. J'hésite encore de le réveiller par peur d'être trop cruelle en le faisant.

J'y vais quand même après m'être dit qu'il m'a fait tellement pire que ça. Je le secoue doucement. Il se retourne et ouvre les yeux petit à petit.

Sahbi : qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi : il faut que tu commences à t'apprêter, il est déjà 12heures.

Il ouvre grand les yeux, me regarde avant de soupirer. Il s'assoit et se passe la main sur le visage.

Je vais dans ma chambre pour terminer de m'apprêter. J'en ressors quelques minutes après habillé comme ceci👇🏾

 J'en ressors quelques minutes après habillé comme ceci👇🏾

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Je vais m'asseoir dans le salon pour attendre Sahbi.

Des minutes passent, des minutes qui me semblent comme des heures, Sahbi ne descend toujours pas.

Je commence à me dire qu'il va tout faire pour ne pas que cette audience ait lieu aujourd'hui.

Je décide de monter, j'ouvre la porte de la chambre discrètement, je sais pas pourquoi. Il n'est plus dans son lit, c'est déjà bien.

Dès que je m'apprête à pousser le porte de la salle de bain, je suis tout de suite arrêté par des sanglots étouffés mais pas assez , puisque je les entends.

Je fais tout de suite demi tour, et je retourne au salon. Il pleure, c'est à la fois gênant surtout venant de lui et triste.

Mais c'est pas ça qui va m'arrêter, je suis bien déterminé à mettre fin à cette union toxique à l'extrême. Après tout c'est peut-être une ruse pour me faire abandonner.

Il descend quelques minutes plus tard, comme si de rien n'était. Comme s'il n'avait pas eu moment de faiblesse.

Moi : tu as mis du temps.

Sahbi : nous ne sommes pas en retard.

Moi : oui, mais j'aurais voulu m'arrêter prendre un truc à bouffer.

Sahbi : tu aurais pu partir sans moi.

Moi : et prendre le risque qui tu ne te présentes pas.

Il n'ajoute rien, il sort tout simplement de la maison. Je le suis et monte dans ma voiture. Il sort en premier et moi je le suis derrière.

Mariée de force  à un monstre ( en réécriture) Where stories live. Discover now