Chapitre 12

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Alex :
Je sais que Laya s'en veut, je vois dans son regard une immense culpabilité. Il est vrai qu'elle y est allée fort mais son père avait vraiment dépassé les bornes. Elle ne pleure plus et nous sommes juste assises, sur le sofa, main dans la main. Une situation comme celle-ci ne me serait jamais arrivée. J'essaie de ne pas réagir si je suis réellement énervée parce que sinon je sais que ça tournera mal et que je ne pèserai pas mes mots. Je me calme avant d'expliquer mes ressentis. Les personnes qui me trouvent trop impulsive le sont en général beaucoup plus que moi même si je ne leur fait jamais remarquer. Mon pouce caresse avec délicatesse le dos de la main de Laya. Je me rapproche et dépose tendrement mes lèvres sur les siennes.

Elle se tourne vers moi et m'attire encore plus près, passant sa main derrière ma nuque, approfondissant notre baiser. Comme toujours, ses lèvres sur les miennes m'apportent réconfort et amour. J'aime cette meuf.

- Ne t'inquiètes pas, ça arrive à tout le monde de se mettre en colère ! Très honnêtement tu as été légèrement dure avec lui mais il n'a pas agi comme devrait agir un père. Nous faisons tous des erreurs et méritons tous le pardon. Tu t'es excusé, s'il est intelligent, il te pardonnera et s'excusera même. Ça va aller.
M'exprimé-je doucement, ne voulant pas la froisser. Elle me serre encore plus fort contre elle et me remercie du regard. Elle paraît infimement soulagée et j'embrasse à nouveau des lèvres.

Nous restons encore une bonne heure ensemble et quand la faim se fait entendre, je vais mijoter un bon petit plat à Laya. Ce n'est pas mon fort la cuisine mais je suis convaincue que ça ne peut pas être si compliqué. Laya me regarde avec attention de ses deux grands yeux noirs brillants, observant chacun de mes gestes comme émerveillée. J'ai déjà dit que j'adore cette fille ?

Lorsque nous mangeons enfin, il est presque dix-sept heures. Je déteste que tout ne soit pas carré. Un déjeuner à l'heure du dîner, et puis quoi encore ? Je lui pose alors une question qui me taraude depuis qu'elle m'a embrassée devant la porte ce matin :
- Et du coup... Est ce qu'on est... En couple ?
Je demande timidement, effrayée d'essuyer un refus. Elle cligne des yeux, ses longs cils captant mon attention puis acquiesce d'un mouvement de tête.
- Si tel est ton désir, je veux bien le combler.
Finit-elle par lâcher avec un clin d'œil aguicheur bien que discret. Je souris alors de toutes mes dents, consciente de paraître ridicule mais ne pouvant m'en empêcher.
- Tu viendrais passer la soirée chez moi ?
Je lui demande en tâchant de ne pas paraître trop "lourde".
- Ça me dirait bien mais je ne veux pas que Alec passe trop de temps seul. Il a besoin d'une oreille pour l'écouter et d'une épaule sur laquelle pleurer, surtout après sa tentative de...
Je la coupe alors ne voulant pas qu'elle se gâche l'ambiance à elle-même :
- Il peut venir aussi, de toutes manières, il y aura sans doute mon frère et Lucy à la maison. Et puis, comme j'aime le dire, plus on est de fous, plus on rit ! Je vais le chercher. Je repère rapidement la chambre de Laya dont la porte est ouverte et derrière laquelle j'aperçois un lit fait au carré et une bibliothèque remplie de classiques de la littérature britannique. Juste à côté de cette porte, une autre est fermée avec une pancarte qui clame :
"Laissez-moi tranquille !"
Je ris, j'étais exactement la même, ado. Je toque quatre fois avant d'ouvrir :

- Salut bonhomme ! Tu veux passer la soirée chez nous ? On a une super salle de cinéma et mon frère a une super console !
Je me rends compte que je lui ai parlé comme à un bébé mais il ne relève pas et hausse les épaules.
- Franchement, j'ai la flemme de bouger. Mais partez avec ma sœur si vous voulez, ne vous gênez pas pour moi.
Je hausse un sourcil surprise et lui demande si il va bien. Il répond que oui mais qu'il est fatigué. Pas à moi, je suis passée par là aussi et si je ne lui imposerait pas mon soutien, je veux qu'il sache que c'est une option. Il hoche la tête sans un mot et, quand je commence à ressortir de la pièce, il me demande :
- C'est quoi comme console exactement.
Je souris intérieurement, yes !

Au moment de partir, j'aperçois un piano dans un coin du salon et j'apprends pendant le court trajet qui nous mène tous trois de sa maison à la mienne que Lay' compose des musiques incroyables et pleines d'émotions et qu'elle a une voix épatante.
Évidemment, j'apprends cela de son frère étant donné qu'elle est d'une modestie a toute épreuve. J'espère que ce n'est pas un manque de confiance en elle, cette fille est incroyable ! Je le sais, elle mérite de le savoir.

Arrivée chez moi, je remarque que mon frère et Lucy manquent à l'appel. Je vais dans la salle de cinéma et ouvre la porte de l'armoire invisible qui est derrière la toile. La télévision est encore derrière, accompagnée d'une PlayStation. Je sors une manette et vais rejoindre mes hôtes dans le salon-cuisine. Je propose à Alec du popcorn et lorsqu'il accepte, je passe un sachet de maïs au micro-ondes. Tout le temps que dure l'action, Laya me regarde, attendrie. J'ai du mal à me dire que c'est ma meuf. Tout est allé si vite, j'ai réussi à assumer celle que je suis tellement rapidement, je suis fière de moi. Mon regard croise celui de Laya et je remarque qu'elle humecte sa lèvre supérieure du bout de sa langue. Cette langue qui tournoyait avec la mienne il y a moins d'une heure. Je m'empresse alors de sortir un petit saladier pour y verser les grains de maïs éclatés. Je le tend au frère de ma copine. Il me remercie et me demande si nous avons le jeu Fortnite. J'acquiesce en souriant, ce jeu a été toute mon enfance et mon adolescence et bien que j'y joue plus rarement aujourd'hui, ça me fait toujours plaisir. J'explique aussi à Alec qu'on a du Coca dans le frigo si il en veut et il semble ravi. Je me reconnais tellement dans ce petit mec au sourire craquant qui va briser bien des coeurs.

Lorsque nous sommes à nouveau seules, j'amène ma princesse dans ma chambre, dans mon univers en quelques sortes. La pièce est simple mais des posters de concerts sont collés sur chaques murs. D'un côté un petit bureau avec mon ordinateur, mon casque de musique apple et quelques livres, et de l'autre, un grand lit deux places, bien moelleux et confortable avec plein d'oreillers entassés. Je m'empresse de ranger les feuilles avec les quelques dessins que j'ai fait qui trainent partout par terre, espérant que mon hôte ne se rende pas compte qu'ils la représentent tous selon mes fantasmes les plus honteux. Je me jette sur le lit provoquant un éclat de rire à Laya. J'aime le son harmonieux de son rire. Je tapote le matelas à côté de moi, l'encourageant à s'asseoir et quand elle est enfin près de moi, je sens ma peau s'embraser. Je caresse le duvet de sa nuque, la faisant cambrer et frissonner. J'aime sentir le pouvoir de mes doigts sur sa peau délicate. Je m'assieds et embrasse sa nuque, mordillant un point que je sais sensible. Elle rougit et je suis sûre que ses battements de cœur accélèrent. Je descends le long de sa gorge et retourne Laya vers moi afin d'atteindre son cou plus facilement. Je la plaque dos au lit et descends lentement le long de sa gorge laissant une traînée de petits baisers mouillés. J'attrape l'ourlet de son t-shirt et le lève le plus lentement possible, laissant, petit à petit, apparaître un soutien-gorge rouge, en dentelle. Je pose mes lèvres sur son sein gauche, la faisant cambrer davantage. Tandis que ma langue trace des lignes le long de ses seins, pour le moins imposants, l'une de mes mains se glisse sous son dos et détache, avec facilité, son soutien-gorge.

Sa respiration s'accélère tandis que je retire entièrement son sous-vêtements dévoilant une poitrine magnifique. Ses seins sont plutôt énormes et recouverts de minuscules grains de beauté et ses tétons marrons-rouges me mettent l'eau à la bouche. Je commence à tracer des cercles tout autour avec mes lèvres, mes dents et ma langue, m'approchant à une extrême lenteur du joyaux auquel je veux goûter. Tout dans les réactions de Laya me plaît, sa manière de mordre sa lèvre inférieure, ses halètements délicieux, ses yeux qui se plissent et son corps recouvert de chair de poule. Tout ça me fait complètement vriller. Lorsque j'ai enfin atteint le Graal, je les mordille doucement, passant ma langue dessus. Elle cambre encore plus comme pour me supplier de prendre en bouche ces petites perles délicates. Je ne tarde d'ailleurs pas à le faire. Mes lèvres aspirent et tripotent les tétons exquis de Laya. La cascade dans ma culotte prouve mon excitation plus que n'importe quel mot. Mes indexes caressent doucement ses hanches, rajoutant de la chair de poule aux endroits touchés. Je descends alors au niveau de la ceinture de son jean que j'enlève avec lenteur. Je descends la fermeture éclair de sa braguette, observant ses réactions, et retire son jean. En bas, elle ne porte que son string, assorti à son soutien gorge.

Soudain des bruits dans le salon se font entendre. Mon frère est rentré.

L comme Elleحيث تعيش القصص. اكتشف الآن