Quelques fruits rouge dans un bol,
Je crois que c'est
L'odeur de mon enfance
Qui décongèle lentement,
Myriade de secondes passées,
J'ai tant de souvenirs amassés
De toi, Maman.
Je t'aime comme un aveu,
Avec cette franchise pure et simple de l'instant,
Je t'aime comme une âme se délivre,
Avec toute la simplicité de ce sentiment,
Il fait partie de ceux qui me composent depuis l'enfance,
Il m'habite au point que je le confond avec moi,
Quelques fruits pour me rappeler,
Que tu as toujours été là.
Je les aime ces souvenirs que tu composes,
Ils t'appellent même quand tu n'es pas là,
Ils habillent ta silhouette absente
De tout ce que j'aime chez toi,
Et te voilà,
Bigarrée de nos moments passés
Qui te tient presque devant moi,
Un bisou pour lèvre
Un câlin pour bras,
J'ai toute l'imagination du monde pour te retrouver.
Je crois qu'il ne faut jamais s'attrister
Si les charlottes de l'enfance
Sont remplacées par les smoothies d'étudiante,
Car j'ai gardé tout le goût de la vie que tu m'as donné,
Et qu'on continuera de mettre quelques baies
Dans les gâteaux au chocolat qu'on aime tant.
On partagera toujours bien plus qu'une métaphore,
Tu existes dans presque toutes les odeurs et les couleurs que je croise.
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Poésie fugitive
PoetryQuelques mots qui s'étirent sur le papier blanc pour saisir l'éphémère beauté de la poésie qui arpente ce monde à la nuit tombée. Recueil en vers libres. J'écris les étincelles de poésie que mon coeur aperçoit, les sentiments qui me noient ou m'il...