Chapitre 32

15 3 5
                                    


Sydney :

Nous arrivons au troisième et dernier jour, ce soir Stanley ne sera officiellement plus mon stagiaire, son contrat de stage se termine à 17 h 00.

Durant les deux derniers jours qui viennent de s'écouler, Stanley et moi ne nous sommes presque pas vus. J'ai beaucoup été au tribunal pour signer des papiers, je lui ai épargné cette torture. Il dormait encore quand je partais et passait ses journées à visiter la ville.

Il est 16 h 30 quand j'arrive à l'hôtel, je ressens un léger pincement au cœur en constatant que dans une demi-heure le stage de Stanley s'arrête.

En faisant un rapide tour de la chambre, j'en viens à la conclusion que Stanley est parti, mais je ne sais pas quand il compte rentrer.

Aucun mot à mon intention n'a été laissé.

Cela ne fait qu'un mois que je le connais et pourtant j'ai l'impression qu'il est un pilier important de ma vie.

Il m'a beaucoup apporté durant ces quatre dernières semaines, il a été un bouleversement dans ma vie monotone et tracée.

Il a été à mes côtés quand j'ai découvert la vérité sur mes parents, il ne m'a pas jugé, il s'est contenté d'être là pour moi.

J'ai peur de le laisser partir, peur qu'une fois à l'aéroport, nous devenions de simples étrangers.

Le bruit de la porte me sort de mes pensées et Stanley fait son apparition, il semble surpris de me voir.

– Bonjour Sydney, je ne savais pas que tu rentrais plus tôt.

Son visage est angélique, il a un magnifique sourire, je me lève du lit et je le rejoins.

Arrivé à sa hauteur, je me mets sur la pointe des pieds et vient l'embrasser. Il enroule ses bras autour de moi et me rend mon baiser, son souffle chaud caresse mes lèvres tandis qu'il me serre davantage contre lui comme s'il ne voulait pas me laisser partir. Moi non plus, je ne veux pas qu'il parte, j'aimerais que ce moment dure pour l'éternité.

– À quelle heure est notre avion ?

– 20 h 00, pourquoi ?

Il m'adresse un sourire en coin qui le rend encore plus sexy.

– Alors, on a un peu de marge.

Pour faire quoi ? Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il me soulève et me guide jusqu'au lit. J'entre délicatement en contact avec le matelas Stanley me demande d'une voix pleine d'assurance qui contraste avec ma nervosité de m'allonger. Se tenant debout face à moi, il retire son tee-shirt.

Je ne peux m'empêcher d'admirer sa musculature imposante et ses abdos dessinés comme s'ils étaient taillés dans du marbre.

Il déboutonne son jean et le retire sans plus attendre, la bosse qui s'est formée sur son boxer semble s'agrandir davantage.

Je ne sais pas si je suis censé me déshabiller maintenant alors, je me redresse pour dézipper ma robe.

–Attends, je vais le faire.

Il s'avance vers moi et me pousse doucement pour me rallonger sur le lit, se positionne au-dessus de moi et m'embrasse à nouveau.

Son baiser est plus passionné et plus violent que d'habitude ce qui m'arrache un gémissement, je le sens sourire contre mes lèvres.

Ses mains passent dans mon dos et font rapidement glisser ma robe jusqu'à la retirer complètement, je vois le bout de tissu en satin retomber sur le sol, mais je ne m'en formalise pas même si je la retrouverais froissée.

My dear internOù les histoires vivent. Découvrez maintenant