Chronique de Sana : « Un amour impossible »

44

...

Je me réveille en sursaut.

Je regarde autour de moi, j'étais dans une chambre d'hôpital.

Je me redresse et je vois Pelin à côté de moi.

Moi: Pelin, il est ou Adem ?

Pelin: Toujours en opération

Je soupire un grand coup et mes larmes commencent à couler.

C'est un cauchemar, c'étais qu'un putain de cauchemar, Al hamdoulilah.

Pelin: Y'a quoi Sana ?

Moi: (*en pleure) j'ai cru qu'il était mort..

Elle se lève et vient me prendre dans ses bras.

Moi: J'ai trop mal au coeur..

Pelin: Sa va aller, il va s'en sortir

Elle se détache de moi.

Moi: je.. je fais quoi ici ?

Pelin: t'a perdu connaissance

Je me lève du lit.

Pelin: Sana tu fait quoi là ?

Moi: j'vais aller vers lui

Pelin: Sana faut que tu te reposes, t'es pas bien là

Moi: C'est pas grave

Je me lève et je sors de la chambre.

Je me dirige vers la salle d'opération.

Moha me voit et vient vers moi.

Moha: Sana tu fait quoi là ?

Moi: laisse moi Moha

Il soupir. Je vais m'assoir sur une chaise.

Je pouvais pas m'empêcher de pleurer. J'étais pas bien.

Si il lui arrive un truc, je m'en voudrais toute ma vie, je pourrais pas vivre sans lui..

Sa faisait plus de 6 heures. Ont avaient toujours pas de nouvelles.

Mais quelques instants après, les portes de la salle s'ouvrent et un médecin sort.

Médecin: Vous êtes bien la famille d'Adem K***** ?

Moi: Oui, il va bien ?

Médecin: Il a perdu beaucoup de sang, nous avons besoin que quelqu'un nous fasse une greffe de sang

Khalti: Oui bien sur, mais moi j'utilise des médicaments et Aysan aussi

Ali: C'est quoi son groupe sanguin ?

Il regarde c'est papier et dit.

Médecin: A positif

Ali: Putain moi c'est B négatif

Khalti: On va faire comment ?

Médecin: Il nous faut immédiatement une personne, nous n'avons pas assez de temps

Moi: Moi je peux, moi aussi c'est A positif

Tous le monde se retournent pour me regarder.

Médecin: Vous utilisez aucun médicament ?

Moi: Aucun

Médecin: Vous êtes sûr ?

Moi: Certaine

Médecin: Suivez-moi

Je suis le médecin mais Moha et Pelin me retiennent.

Moha: T'es complètement folle toi ?