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Il se met à réciter une sorte de formule et une lueur verte se met à luire autour de ses mains. La lueur se propage alors au niveau des blessures du maigrichon.

Un elfe !

Une fois les blessures guéries, il se relève et se tourne vers moi.

- J'ai juste " recousue " ses blessures. Je vais l'emmener au village le plus proche...

Il tend son sac ouvert dans ma direction.

-... tu peux monter dans mon sac, par contre évite d'engloutir toute mes provisions.

Je l'observe quelques minutes.

Les elfes ont toujours entretenu une relation amicale envers mon peuple.

Je miaule avant de sauter dans le sac et de m'y installer le plus confortablement possible.

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Les secousses du voyage s'arrête et j'entends la voix de l'elfe ainsi que celle d'une vielle dame.

- Pourriez-vous vous occuper de mon ami ici présent ?

- Oui bien sûr, entrez.

Le son d'une clochette me parvint et le sac s'ouvre. Enfin, l'elfe ouvre son sac pour m'en sortir. N'aimant pas vraiment les contacts physiques, je saute avant qu'il n'ai le temps de m'attraper. Une fois sur le sol de la boutique, j'analyse la situation ainsi que l'endroit. Je me trouve sur un vieux plancher et des couinement s'élève à quelques endroits du bois. Les murs en pierres sont principalement occupé par des étagères pour toutes sorte de baumes, macération, huile essentielle ou végétale et bien d'autres remède. Une grande fenêtre est posé de façon à ce que la lumière occupe facilement toute la pièce.

Je saute sur le comptoir ou est allongé le maigrichon. La dame a l'air étonné mais sourie quelques secondes plus tard en observant l'elfe.

- Vous m'aviez annoncé plus tôt que vous n'aviez pas de quoi me payer, mais il y en a un juste sous mes yeux.

Le blond regarde la vieille femme, l'air perplexe.

- Je n'en n'ai en effet aucun. Je vous ai dit tout à l'heure que l'on m'avait volé ma bourse.

La vielle femme sourie, laissant apparaître quelques dents jaunes.

- Votre chat peux chasser la vermine qui ronge mon plancher, je vois là un moyen de paiement.

Il a un autre chat ? Enfaîte je m'en fiche tant que se n'est pas de moi qu'elle parle...

Le blond se tourne dans ma direction et me fixe bizarrement. Je penche la tête sur un côté, ne comprenant pas trop la situation. Il semble réfléchir avant de se tourner une nouvelle fois vers la vielle apothicaire.

- J'accepte.

Il se tourne encore une fois vers moi et c'est là que je comprends qu'il parlais de moi et de personne d'autre. J'arques mon dos dans le même mouvement que mes poills se dresses. Je feulle en signe de désaccord. J'entends l'apothicaire rire, je me tourne et la toise d'un air signifiant "on ne vas pas être copine toute les deux si tu fais ça". Regard qui la fit rire nettement plus. l'elfe se penche vers mon oreille avant de murmurer.

- s'il te plait, ton ami risque de mourir si on ne fait rien. 

Je soupire, résigner. Je me retourne d'un seul coup, la patte tendue ainsi que les griffes sortie et lacère la joue du blond dérangeant. Surpris, il laisse échapper un petit cris avant de se reculer en se tenant la joue. Je me dirige ensuite vers un endroits bien précis du plancher, en prenant mes précaution pour ne pas faire de bruits. Les deux bipèdes m'observes en silence. Je saute sur le bois, qui est légèrement pourris a cet endroit, et m'enfonce dans un craquement sec. 

- Mon plancher ! 

L'apothicaire cria en accourant pour pouvoir observer les dégâts le plus vite possible. Je sortis du trou en courant puis répètes l'opération sur un emplacement assez proche du premier trous, qui crac a son tour. Je feule dans le nouveaux trous et de petit couinement effrayer se firent entendre. Je me précipite vers le premier trous avant de donner un coup de patte. Un petit corp poilus en sort, je me jette alors dessus et referme mes mâchoires sur la nuque du petit rongeur dans un mouvement mortelle. Pendant ce temps, les autres souris étais sortis et se diriger déjà vers un interstice a la base du mur qui leur confèrerait sécurité. Je ne leur en laissa pas le temps, et les achevas d'un coup de griffes ou de mâchoires. Je rapportes mes prise a la vielle dame et les lui laisse a ses pieds avant da sauter sur le comptoir, juste a coté du maigrichon. Je miaule et elle vas chercher des herbes dans sa remise tout en marmonnant pour son plancher. Elle finit par revenir et soigne les blessures de l'humains et nous annoncent qu'ils s'en tire qu'avec une grosse anémie, quelque coupures, des piqures et qu'il aurait très certainement du mal a marcher pendant un petit temps. L'elfe finit par demander a ce que l'humain dorme ici et elle accepte a condition qu'il lui répare intégralement son plancher.

 Je saute dans le sac de l'elfe, avant qu'il ne sorte, et je l'entend annoncer que nous devrions rejoindre une auberge. Je sort ma petite tête du sac en cuir par ennui de voir du sombre. Il marche sur des dalle en pierre mal ajuster et les trous sont présent a peux près a chaque coin de pavé. J'aperçois de petits humains mâle jouer a se courir a près. Une fillette nettement plus jeune qu'eu les suis dans une cadence trébuchante. Elle leur demande a mainte reprise de l'attendre mais aucun d'eux ne semble l'entendre. Son pied droit finis par se bloquer dans un interstice et elle s'affale contre le sol pavé dans un cri. Les autres enfants se retournes en entendant les pleurs de la jeune fille. L'elfe s'éloigne et les passants, qui ne semble pas s'arrêter pour le fillette. Je ne les vois plus mais les entend toujours.

- Grand-frère... J'ai mal... snif 

- Ou est-ce-que tu as mal ? 

- Genou-

- Rooh ! Allez viens Lizio ! Laisse cette pleureuse de fille seul ! 

Une secousse me fait tomber au font du sac et un tintement de verre me parviens ainsi que l'odeur de l'alcool désinfectant. Je sors du sac pour sauter sur la tête de mon moyen de transport. Il posse un cri de protestation pendant que je saute a ses pied. Il me regarde et je lui chope le bas de son pantalon pour le faire avancer dans la direction des pleures. Il secoue sa jambe et un morceau de tissue me reste dans le gueule. Je le recrache.

- Je te suis, pas besoin de me dévêtir ! 

Je reprend ma route et on arrive assez vite sur la place ou la fillette se tient les genoux. Je cours alors vers elle tandis que cheveux de paille me court après. En voyant la petite humaine il tente de rassurer le petit garçon qui ne veut pas que paille ne touche a sa sœur. Les autre humains sont loin et n'ont pas l'air de songer a l'idée de revenir aider la petite. 

- S'il te plait petit, il faut nettoyer les plaie ou elles vont s'infecter. 

- Non ! Maman m'as toujours dit de ne pas écouter les inconnus et de protéger Lizia ! 

- ... Et bien enchanter, je m'appelle Lego Las et j'ai de quoi soigner ta sœur dans mon sac. 

Le petit semble réfléchir avant de dire non. La paille tente de lui faire changer d'avis mais l'humain ne veut rien entendre pendant que Lizia pleure a chaude larmes. Je soupire avant de me concentrer...

Respirer humain, sentir humain, vivre humain ...  ....  Si je me transforme... je serais a poile ! Je ne peux pas faire ça ! Je vais traumatiser les petits ! 

Je me tourne vers Lego et miaule, attirant l'attention de Lizio sur moi. Je me frotte alors a la paille avant de faire de même avec la fillette. Espérant que le gamin comprenne qu'il peut faire confiance a l'elfe. Même si, personnellement, je ne lui fais pas tout a fait confiance.

- Regarde, le chat dit que tu peux me faire confiance. 

Le petit secoue la tête. Je finie par me frotter a lui, mais il me repousse. Une forte bourrasque balaye nos tête et la capuche de la Paille tombe dans son dos. J'entends peu après des bruit de pas qui se veulent discret mais font le bruis d'un mastodonte obèse marchant sur du verre pillé.  Une personne se place devant Lego et ricane, une bouteille en verre vide a la main. 

- Tien, tien, tien... comment on se retrouve, Grandes-oreilles ?  

La Dernière MétamorpheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant