ECHOES OF SILENCE

2 | Emory

~ 𝐁𝐞𝐬𝐭 𝐟𝐫𝐢𝐞𝐧𝐝 𝐥𝐨𝐯𝐞 𝐢𝐬 𝐚
𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐲𝐩𝐞𝐬 𝐨𝐟 𝐥𝐨𝐯𝐞 ~

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Countdown: 214 days

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•Emory•

❉~ 𝐻𝒾𝓁𝓁𝓈𝓉𝑜𝓃 𝒶𝒸𝒶𝒹𝑒𝓂𝓎 ~❉

« La grande fête de départ des Vega cacherait-elle quelque chose ? »

« Les Vega envoient-ils leur fille loin pour faire taire les rumeurs ? »

« L'héritière de l'empire Vega en couple avec Lance Courts »

Ce sont les phrases qui font la une des journaux aujourd'hui. Les médias ne manquent jamais une occasion de diffamer ma famille, et il semble que je sois leur cible favorite. Je me suis souvent amusée à acheter ces journaux pour lire les absurdités inventées à mon sujet. Les journalistes ont vraiment une imagination débordante, c'est le moins qu'on puisse dire. Même si je ne peux pas garantir avec certitude que tout ce qu'ils affirment est faux, mes parents et moi ne sommes pas la famille parfaite que nous prétendons être, loin de là.

On dirait que la fête de mes parents n'a pas fonctionné comme il le voulait, elle n'a fait qu'amplifier les rumeurs à mon sujet.

Je m'y attendais un peu de plus, ces remarques ne m'atteignent plus autant qu'avant. À chaque remarque que je me prenais, je faisais en sorte de changer l'opinion des gens à mon sujet d'une manière ou d'une autre, mais maintenant, je ne prends plus ça à cœur.

– Mademoiselle, êtes-vous prête à partir ? Me demande Marc, la main sur le coffre prêt à le refermer.

— Attendez, je veux vérifier quelque chose avant.

Je pose mon chat sur la banquette arrière où j'étais installée. Je lui caresse la tête pour qu'elle ne s'échappe pas comme elle en a l'habitude et m'avance vers le coffre. Je vérifie pour la troisième fois de la journée que toutes mes affaires soient au complet avant de refermer le coffre sous les yeux blasés de notre chauffeur.

Il n'est clairement pas du matin, mais j'ai dû précipiter notre départ pour éviter de croiser mes parents et d'avoir à subir leurs « conseils » avant de m'en aller.

Je savais déjà ce qu'ils allaient me dire : « Ne nous fait pas honte encore une fois », « Si tu vois une caméra, souris » ou encore « essaie d'être normale pour une fois ».

Le dernier est celui qui fait le plus mal, mais on finit par s'y habituer.

J'avais entendu la même rengaine ces dernières années. Je ne voulais pas la subir aujourd'hui encore. Après tout, j'ai décidé d'essayer de tenir la promesse que j'ai faite. Je compte vraiment essayer cette fois.

Marc, comme à son habitude, dramatise pour rien. Il est déjà huit heures du matin. Je reprends ma place à l'arrière de la voiture et mon chat vient aussitôt se blottir contre moi. Je la prends dans mes bras et l'installe confortablement sur mes genoux, caressant son pelage d'un blanc immaculé.

Elle est aussi l'une des raisons pour lesquelles je pars sans dire Au revoir. Mes parents n'auront jamais voulu que je l'emmène avec moi. Déjà qu'au début, il n'avait pas voulu d'elle, donc je la cachais à la maison d'Evy.

Marc me lorgne à travers le rétroviseur, il déteste mon chat, je crois aussi qu'il déteste presque tout, mais ce n'est qu'un détail.

Presque toute la maison, y compris mes parents, considère mon chat comme nuisible. Je ne compte pas le nombre de fois où ils ont essayé de s'en débarrasser, je crois même que l'une des cuisinières a essayé de l'empoisonner sous la demande de mes parents, mais malheureusement pour elle, on a retrouvé un pauvre oiseau mort qui avait eu le malheur de manger dans la gamelle.