Chapitre XXVI

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*Ayden en média*

20 : 20

- Alors ? Tu ne me fais pas entrer princesse ?

- Ayden ? Mais... Qu'est-ce que-

Je fus interrompu lorsqu'il entra à l'intérieur de ma chambre.

- Pourquoi les lumières sont éteintes ?

Je referme la fenêtre puis me tourne vers lui. Il avait trouvé l'interrupteur et avait maintenant rallumer les lumières.

Surtout fais comme chez toi hun.

Il me sourit, regarde autour de lui puis rapporte son regard vers moi.

- Jolie chambre.

Je ne lui réponds pas, toujours surprise de sa présence dans ma chambre.

Ses yeux voyagent ensuite de mon visage jusqu'à mon corps. Il me sourit de nouveau puis me fait un clin d'œil. Je reste confuse. Pourquoi il m'a fait un clin d'œil ?

Je suis son regard et regarde mon corps à mon tour et remarque que je n'étais vêtu que d'un sweat. Celui que sa sœur m'avait donné ce matin.

Mes jambes étaient complètement exposées. J'essayais de tirer sur mon sweat autant que possible.

- Jolies jambes aussi. Dit-il d'un ton séducteur en me faisant à nouveau un clin d'œil.

Mais depuis quand j'ai retiré mon bas ? Merde.

Le voyant toujours en train de relooker mes jambes, je retorque :

- Bel oeil au beurre noir.

- Quoi ? Demande-t-il confus.

- Bel oeil au beurre noir. Je répète.

- Mais je n'ai pas d'œil au beurre noir.

- Continue de me regarder comme ça et t'en auras un. Dis-je d'un ton prévenant et menaçant.

- Oh ! Du calme princesse ! Ricanne-t-il.

Je roule des yeux.

Il faut toujours qu'il fasse ou qu'il dise un truc con même quand je ne suis pas d'humeur.

- Bon qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Demande-t-il en allant s'allonger sur mon lit.

Je soupirai en le suivant.

- Eh bien moi je vais dormir et toi partir. Dis-je en tirant sur son bras pour qu'il puisse se lever de mon lit. Allez, lève-toi.

C'est pas parce que mes parents sont pas là et que je sois toute seule à la maison que je peux faire entrer des garçons à la maison. En plus j'étais fatiguée et j'avais sommeil. Si on devait discuter ça sera pour demain.

- Et si j'ai envie de dormir avec toi cette nuit ?

À ces mots, il se dégage de mon emprise. Il utilise une main pour attraper mon bras et l'autre pour la poser sur le bas de mon dos puis me presse contre son torse. Nous étions à présent poitrine contre poitrine. Son geste me surprit et lui me regardait avec un sourire au coin, n'ayant pas l'intention de me lâcher.

Au moment où je pensais que j'allais réussir à me détacher de son emprise, il maintient mon corps plus fermement. Je pensais que c'était encore l'une de ses taquineries, mais quand je croise son regard inquiet, je me mis à étrangement stresser.

- Maddyson, tu as pleuré ?

Ah non...

- Quoi ? Qu'est-ce que- Non ! Je mens en évitant son regard.

Les Chroniques De MaddysonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant