Chapitre 16

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PDV NEWT

Cela faisait une semaine que nous avions déménagé. J'avais un peu commencé à m'y habituer, et ça s'était moins mal passé que ce que je pensais.

Mes parents avaient appeler la mère d'Aris, lui demandant si il était disponible, puis elle m'avait laissé le téléphone pour que je puisse lui parler. Notre conversation avait duré plus de 2h, ce qui avait un peu énervé ma mère d'ailleurs.

Je lui avais aussi envoyé une lettre, puisque je connaissais son adresse, et comme ça, il obtenait la mienne.

J'avais été marcher tous les jours, pour penser à autre chose, et pour connaître mon nouvel environnement. J'avais découvert un petit coin, super joli, avec un petit ruisseau, de l'herbe, et les sapins autour, ce qui rendait cet endroit très calme.

Et vu que j'adorais le calme, c'était devenu mon endroit préféré.

Peu à peu, j'essayais d'oublier Thomas. C'était dur, mais c'était pour mon bien.

J'avais beaucoup de temps à réaliser que je l'aimais, tout simplement parce que j'avais jamais aimé, et je ne savais pas ce que ça faisait.

Je pensais juste, que c'était comme un deuxième meilleur ami.

Mais lorsque j'ai réalisé que je voulais plus avec lui qu'avec Aris, j'ai compris.

Et lorsque j'ai posé mes lèvres sur les siennes, c'était indescriptible. Je voulais recommencer, encore et encore, ne jamais m'arrêter. J'en voulais toujours plus, j'avais découvert tellement de chose, tellement de nouvelles sensations. J'avais senti mon ventre se retourner, mon coeur s'enflammer malgré la tristesse qui y régnait.

J'étais affreusement triste de m'en être rendu compte beaucoup trop tard.

Mais j'étais heureux, et fier.

Fier, car c'était Tommy qui détenait mon premier baiser, et je n'aurais pu rêver mieux.

Malgré le fait que j'essayais de l'oublier, il me manquait atrocement, et ça me faisait mal, comme si mon coeur se faisait broyer à chaque fois que j'y pensais.

PDV THOMAS

J'avais terminé les cours pour aujourd'hui, mais je n'avais pas prévu de rentrer chez moi. J'allais de l'autre côté de la ville, j'avais quelque chose à y faire.

J'essayais de me repérer lorsque je vis l'ancienne boutique de Newt, avec, écrit en gros dessus "FERMÉ", ce qui m'avait brisé le coeur. J'essayai de ne plus y penser, puis reconnus enfin le chemin que je devais emprunter.

Après quelques minutes de marche, j'arrivai vers quelques maisons, dont celle de Newt, que je reconnus immédiatement.

Mais ce n'était pas elle que je cherchais.

Je m'approchai et scrutai plus en détail les noms sur les boîtes aux lettres, puis lorsque je trouvai ce que je voulais, je toquai à la porte.

Quelques secondes plus tard, elle s'ouvrit.

-"Bon-jour ?" Fit le châtain, avec une mine perplexe.

-"Aris, c'est toi ?"

-"Euh, ouais mais vous êtes qui ?"

-"Oh, euh, je m'appelle Thomas, je suis-"

-"Le mari de mon meilleur ami, ouais, je sais, mais qu'est-ce que tu fais là alors ?"

Je rougis face à sa réponse, et tentai malgré tout d'y faire abstraction.

-"Je-Euh, est-ce que tu as la nouvelle adresse de Newt ?"

-"Oui...?"

-"Tu pourrais...Me la donner, s'il te plaît ?"

-"Seulement si tu me promets de le traiter comme une princesse."

-"On n'est pas en couple."

-"Et mon cul c'est du poulet, ouais. Bon je vais te chercher son adresse, bouge pas."

Il partit, et je repensai à ce qu'il avait dit en attendant qu'il revienne, chose qu'il fit, une minute plus tard.

-"T'as de quoi écrire ?"

-"Ouais, mon téléphone."

-"J'avais oublié que vous aviez des portables de votre côté. Bref, tiens." Dit-il en me tendant l'enveloppe qu'il avait dans la main.

Je la pris, et admirai l'écriture du blond, avant d'écrire l'adresse sur mon application "notes", adresse qui me paraissait familière.

-"Merci Aris, je te revaudrais ça un jour, c'est promis !" Lui dis-je en lui redonnant l'enveloppe.

-"Pas besoin, tant que t'embrasse Newt, ça me suffit."

Je souris timidement, puis il referma la porte, tout en me souriant.

Je me dépêchai de rentrer chez moi, puis de monter dans ma chambre et d'allumer mon ordinateur. Je jetai un oeil à ce que j'avais écrit quelques jours auparavant, puis ouvris grand les yeux avant d'appeler Minho.

Une sonnerie avant qu'il ne décroche.

-"Allô ?"

-"Mec, c'est bon."

-"De qu-"

Il se tût un instant.

-"Tu rigoles ?"

-"Absolument pas." Répondis-je.

-"Bordel si ça ce n'est pas un signe." 

Je ne pus m'empêcher de sourire derrière mon téléphone.

-"Maintenant, à toi de jouer pour les parents, et la fac."

Elemental [NEWTMAS]Where stories live. Discover now