2- Le départ vers ma nouvelle vie

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Lundi 18 août, 6h32

Je re vérifie mes valises pour la cinquantième fois, je pars mais me retourne une dernière fois vers cette chambre, qui ma vue pleurer tellement de fois, je pensais que ça allait me faire plus de peine en partant, mais j’ai que des mauvais souvenirs, que ce soit dans cette chambre ou encore dans cette maison, ainsi que dans cette ville. Je ferme ma porte et descends les escaliers, mon père dort encore, il ne sait pas que je pars à Miami. Si je lui avais dit il aurait refusé. Je passe dans l’entrée, regardant les cadres au murs, montrant une famille qui s’aime, mon père, moi et ma mère, qui vit plus à l’étranger que dans cette demeure. Je souffle une dernière fois, et pars de cet endroit qui a caché des dizaines d’années d’enfers. J’ai passé tout l’été avec Constance, c’est la seule personne qui va me manquer, elle m’a promis d’aller me rendre visite pendant les vacances, je regarde mon billet d’avion, pour savoir à quelle heure je prends celui-ci.8h22. Je passe les portes de l’aéroport et me dirige vers la porte d’embarquement marqué sur mon tiquet. Je vois toute ces familles tristes qui laissent partir des personnes qu’ils aiment, et moi je suis là, seule, je ne laisse pas mes pensées divaguer et continuer mon chemin. J’ai 4h55 de vol, alors je sortis mon carnet de dessin et commençais à dessiner le tarmac, avec de la musique classique dans les oreilles, j’aime ce style de musique, étant enfant je jouais du violon avec ma mère, elle sait très bien en faire, alors elle ma fait jouer plusieurs fois, j’ai un lien très particulier avec. Je regarde par le hublot, l’avion s’envoler et je sens mon cœur s’alléger directement, ça fait tellement de bien, mais une boule dans le ventre reste avec moi tout le vol, j’ai peur que mon père vienne me chercher à Miami, il connait tellement de gens, qu’il pourrait me retrouver si facilement, mais voudrait-il me retrouver ? Je ne pense pas qui voudrait de toi, l’hôtesse de l’air me coupe dans mes pensées en tapotant sur mon épaule, je me retourne alors pour la voir, elle est magnifique, fine, grande, des cheveux lisses.

-Est-ce que vous désirez quelque chose, Madame ?

-Est-ce que vous avez de l’eau ?

- bien sûr !

Elle me tendit une bouteille d’eau que je pris avant de repartir, je mis un film pour les deux dernières heures du vol. En arrivant la chaleur était aussi chaude que le soleil, c’était étouffant, sortir d’un avion climatisé, pour arriver dans une ville en pleine canicule. En sortant je vis Monsieur Harding qui m’attendait en bas de l’escalator. Je lui souris poliment et lui serait la main, puis il lança la conversation :

-Le voyage s’est bien passé ?
-Oui très bien, merci.

- En arrivant au campus, tu vas faire la connaissance de Laura, c’est la fille avec qui tu vas partager ta chambre. Vous apprendrez à vous connaitre avec le temps, me dit-il en me regardant avec un sourire réconfortant. Nous montons dans sa voiture et il nous conduit au campus. L’université ressemble exactement à ce que je pensais, d’immenses bâtiments en briques rouges, c’est magnifique, Monsieur Harding m’avait laissé et je me retrouvais maintenant avec la fameuse Laura. Elle aussi était super jolie, elle avait un teint parfait, des cheveux long blond, des yeux d’un bleu magnifique et un corps époustouflant. Ça faisait à peu près dix minutes, qui me présentait le campus. Laura est aussi dans l’équipe de volley de l’université Long Beach College. Ça fait un an quelle est là. On s’arrête à la cafétéria, qui est trois fois plus grande que celle de mon ancien lycée.

- Tu as l’air fascinée par ce que tu vois me dit-elle avec un regard amusé.

-Je n’ai pas l’habitude d’être dans une école aussi grande, dis-je un peu honteuse.

-Tu viens d’où ?

-Je viens de Phoenix, dans l’Arizona, c’est une grande ville mais les écoles ne sont pas aussi grandes.

ma vie commence maintenant Where stories live. Discover now