Prince Isaiah

Chapitre 37

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Les pas du Seigneur Lysandre ainsi que ceux du général Amaury, le père Jacques et du conseiller Geoffroy résonnaient à travers les couloirs du château.

Leurs cœur martelaient leurs poitrines avec une force démesurée. Toutefois, ils s'efforçaient chacun de conserver une apparence de calme et de maîtrise. 

Lysandre se trouvait devant, et les guidait. En effet, il maitrisait le château presqu'autant que le seigneur Apollon, et savait ainsi quels couloirs emprunter afin de ne point croiser de gardes.

Le père Jacques quant à lui tenait un petit sac.

Ils arrivèrent bientôt à la porte de la chambre du roi, férocement protégée.

L'un des gardes, au visage dur, regarda tour à tour les quatre hommes qui semblaient vouloir pénétrer la pièce.

_ Mes salutations, commença Lysandre en s'approchant

_ Mes salutations, répondit le garde.

_ Nous avons rendez-vous avec le roi

_ Il nous a prévenu de votre rencontre imminente, répondit ce dernier

Puis, il se tourna vers d'autres gardes, et , d'un signe de tête , leur intima d'entrer.

Ces derniers obéirent. 

Ils entrèrent dans la chambre où résidait Roderick, et se placèrent près du lit de ce dernier. Ils étaient au nombre de six.

Puis, le garde fit le même signe de tête à Lysandre. 

Ce dernier marcha alors vers la porte toujours ouverte, suivi par ses compagnons.

Lorsqu'ils furent tous entré, Lysandre referma la porte.

Puis, ils se dirigèrent vers le monarque .

Ce dernier, toujours allongé, avait les yeux mi-clos, comme s'il était à cheval entre le monde des rêves et la réalité.

Sa respiration était lente, et légèrement bruyante, tel un murmure fragile.

Chaque souffle semblait exiger un effort supplémentaire de sa part, comme s'il luttait contre un fardeau invisible qui pesait sur sa poitrine.

_ Toutes mes salutations, dignes fils de Brimoria, lança-t-il difficilement

Les quatre hommes firent aussitôt la révérence.

Le roi tourna la tête vers eux.

_ Toutes mes salutations mon père, ajouta le roi

_ Toutes mes salutations Majesté, répondit le père Jacques

_  Approchez mon père, fit le roi. Avez-vous de quoi rédiger ?

Le père Jacques s'avança.

_ Oui Majesté, confirma-t-il. Durant la journée, ces nobles fils de Brimoria que voici ont pu récolter de quoi rédiger. Toutefois, il manquera vos cachets

_ Ne vous inquiétez guère pour cela. J'en ai ici à foison

Le roi se mit ensuite à tousser , avant de reprendre :

_ Que l'on donne de quoi s'asseoir à mes visiteurs !

Aussitôt, les gardes allèrent vers une table présente dans la pièce, et y prirent des chaises.

Ils les amenèrent ensuite à chacun des visiteurs.

Mais ce ne fut point tout. Ayant entendu que le père Jacques devait rédiger quelque chose, l'un des gardes lui apporta une table de chevet.