CHAPITRE 16

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🎵 River — Bishop Briggs

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🎵 River — Bishop Briggs

Luiza

La surprise et la confusion cèdent la place à une boule serrée dans ma gorge.

— Davi ?

C'est bien lui. Non seulement il l'atteste en un hochement de tête, mais je reconnais la cicatrice qui borde son œil droit.

— Je ne peux pas rester longtemps, dit-il en guettant les alentours. Luiza, écoute-moi.

Il m'entraîne dans un coin désert, à droite des toilettes, et emprisonne mon visage entre ses doigts fins, quelque peu écaillés.

— Qu'est-ce que... Davi ! Je... j'ai fini par croire que tu étais mort.

— Non. Je suis rentré au Brésil. Tu...

J'ôte violemment ses mains, les larmes me montant aux yeux. Qu'est-ce qu'elles font là, elles ? Je n'en veux pas. Ni d'elles ni de ce que cet homme a à me dire.

— Tu n'as jamais pris de mes nouvelles.

— Je ne pouvais pas. C'est...

— Tout le monde m'a lâché ! Je n'ai plus de famille, plus d'amis. Plus rien. J'ai purgé ma peine pendant dix ans sans recevoir un quelconque soutien des gens en qui j'avais confiance. Tu en faisais partie ! Tu étais le seul à savoir ce que je subissais tous les soirs, et tu ne m'as même pas envoyé une lettre !

Les larmes coulent, brûlantes et incontrôlables. J'ai tant de questions, tant de douleur refoulée qui cherche à trouver une issue.

— Pourquoi tu n'as pas pris de mes nouvelles ? Alors que j'avais besoin de toi. J'avais tellement besoin de toi.

— Luiza, écoute, je... Prends ceci s'il te plaît.

Il me flanque un téléphone entre les mains.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je ne peux pas tout t'expliquer. Il faut que je m'en aille. On ne doit pas me voir avec toi.

Mon corps entre en fusion. Je reviens au point de départ. Toutes les épreuves que j'ai surmontées et tous les progrès que j'ai réalisés s'effacent.

— Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu ne m'as jamais appelée ? Pourquoi...

— On ne peut pas parler ici. Je te contacterai, OK ? Ne montre ce téléphone à personne, et surtout pas à celui qui t'accompagne.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

Ses yeux alarmés me rappellent la photo dans ma chambre, le message sur la voiture lorsque nous étions en France et l'incident en revenant de Monaco.

— J'ai promis que je viendrais te chercher si un jour tu étais en danger. Je suis là.

Il presse mes joues. C'était son habitude, avant.

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