HYPOTHESIS

Chapitre-XII

Elli

Putain ! C'était pas le moment merde !
Derrière moi Alésia gémissait de douleur. Encore une fois j'ai fais du mal aux gens qui m'entourent.

— Putain ça va ? Passe devant. je dis plus doucement que je ne l'aurais cru.

— Je...je sens que je vais...me...m'évanouir. me dit-elle faiblement.

— Eh idiota reste avec moi. je lui dis en la faisant passer devant moi.

Alors que les coups de feu fusent derrière nous, j'enclenche la troisième vitesse. Avec tout cela, Alésia agonisait dans mes bras.

— Elli...je vais...je... et elle commença à tousser puis du sang apparaissait dans sa bouche.

Merde merde merde !
C'était très compliqué de distinguer où se situait la balle, étant donné que nous étions dans la nuit.
La voiture des gardes se rapprochait de plus en plus de nous et les coups de feu se multipliaient. Alors je décide de quitter l'autoroute et je roule pendant 5 bonnes minutes avec toujours ces putains de chien collé au cul. Putain Alésia hurlais de douleur, j'en venais même à avoir de l'empathie pour elle. Alors je tourne dans une ruelle étroite, fait plusieurs virages et arrive enfin à semer ces fils de putes.
Je me gare rapidement devant chez moi et poste Alésia dans mes bras.

— Alésia t'es forte, reste avec moi. je dis d'un air voulant être rassurant mais bon...je crois avoir été plus dur que prévu.

Je monte les escaliers Alésia toujours dans mes bras. Alors que j'ouvre difficilement mon appartement et allume la lumière, je pose Alésia sur le canapé et...
Putain la balle a touchée son thorax.
Je ne pouvais pas l'enlever moi même alors je parti chercher un t-shirt dans ma chambre et lui serre autour de sa blessure. Bon, il ne me restait plus qu'une solution. Un docteur connard qui me sert de meilleur ami.
Alors je prends mon téléphone et le cherche dans mes contacts. Enfin trouver je l'appelle.

— J'ai besoin de toi Caleb. je lui dis sèchement

— Bonjour d'abord. Nan bonsoir. Ou peut-être bonne nuit c'est vrai ça tu...

— Caleb c'est pas le moment. J'ai vraiment besoin de toi. je dis assez...stressé ?

— D'accord Ellichou bouge pas. me dit Caleb d'un ton humoristique

— Arrête avec ce surnom...et il raccroche

— Bizarre...je complète.

Quelques minutes plus tard, Caleb arriva. Il avait ramené tout son matériel. Je ne sais pas comment mais on se comprend.
Caleb et moi, on se connaît depuis que l'on a 14 ans. Il m'avait retrouvé dehors alors que mon père m'avait ce soir là battu à mort et foutu dehors. Il m'avait accueilli chez lui et je ne sais pas pourquoi mais je lui ai tout dit. Lui et ma tante on été mes soutiens mentaux pendant cette dure période.

— Bon où est le...ou la blessée ? C'est qui ? me dit-il confus

— Je t'expliquerai après. Pour l'instant occupe toi d'elle.

Alors il s'approche d'elle détache mon garrot mal fait et inspecte la blessure.

— Putain de merde. C'est pas rien. Je vais faire mon possible mais je ne te promets rien Elli. me dit-il en relevant les yeux sur moi d'un air grave.

Putain je commençais à paniquer.

Il sort son matériel, l'éparpille un peu partout sur mon canapé et...putain ! Mon canapé merde ! Comment nettoyer un canapé plein de sang ?!
Fait chier ! Caleb déchira coupa le pull d'Alésia juste à l'endroit de la blessure. Ainsi le reste de son corps était caché, alors il prit une pince et commença à chercher la balle. Au moment où il rentre la pince dans la blessure un hurlement strident sorti de la bouche de Alésia.