Chapitre 32

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ʕ •́؈•̀ ₎

La plus grande souffrance c'est de se remémorer des souvenirs qu'on aimerait enterrer à tout jamais

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Strongest ( Ina wroldsen) ♫︎

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Crise d'angoisse

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Rhéa

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Cela fait plus d'une heure que nous sommes en voiture l'asiatique et moi, et nous ne sommes toujours pas arrivés à destination. Je regarde le paysage défiler par la fenêtre, je dois vraiment avouer que ce pays me plaît.

- On arrive bientôt ? demandé-je à l'asiatique

Il se retourne vers moi et me regarde pendant quelques secondes avant de me répondre.

- Non !

- Et dans combien de temps nous sommes censés arriver ?

- Dans pas longtemps.

Dans pas longtemps, il m'a déjà sorti ça trois fois et nous ne sommes toujours pas arrivés.

Où est-ce qu'il m'emmène ?

Quinze minutes plus tard nous voilà arrivés devant un grand bâtiment.

Il descend de la voiture et fait le tour de celle-ci pour venir m'ouvrir la portière.

Charmant !

Je descends de la voiture, nous nous regardons pendant un court instant.

- Allons-y ! Dit-il en me prenant par la main

Je le suis sans broncher, nous avançons un peu plus vers le bâtiment, chaque pas que nous faisons j'ai l'impression de connaître là où nous sommes.

Un hôpital !

Mais pourquoi il m'emmène ici ? Je ne veux pas franchir le seuil de cette porte, il est venu m'abandonner ici.

Il s'arrête et se retourne vers moi ? Il n'a pas honte venir m'abandonner et me l'annoncer devant la porte d'entrée, je crois que je vais l'ajouter en dernier dans ma liste.

Oui , pour trahison ! Je sens que je vais m'étouffer avec ma colère.

- Détends-toi Kecantikanku ! Tu n'as pas à avoir peur, je ne suis pas venu avec toi pour t'abandonner, tu te souviens d'avoir promis de venir à l'hôpital une fois ta menstruation terminer ? Et bien c'est pour ça que nous sommes là, j'ai pas voulu t'en parler avant de venir parce que je sais que tu allais refusé.

Alors c'était ça ! Il m'a sortis son discours avec ses deux mains une de chaque côté de mes joues, Je me sens bête d'avoir pensé à autre chose, d'ailleurs comment a t-il fait pour tout deviner ?

S'il m'avait dit qu'il allait m'emmener à l'hôpital c'est sûr que j'allais vraiment refusé.

Je regarde le bâtiment à nouveau et là un flash m'est apparu, la dernière fois que j'ai mis mes pieds dans une hôpital, j'ai... non.

- Je ne peux pas rentrer ! Avoué-je

Il me regarde pendant un long moment on dirait qu'il essaie de lire en moi.

- Pourquoi ? Questionne-t-il ?

- Je ne peux pas... je ne... il.. s... ils sont.

J'essaie d'articuler mais mes mots restent coincés au fond de ma gorge, ils m'étouffent, je n'arrive plus à parler, mon cœur sonne fort dans ma poitrine faisant écho dans tout mon corps. Je tombe à genoux car je ne pouvais plus tenir sur mes jambes, mes mains tremblent comme une feuille sur une branche d'arbre sous l'effet du vent.

L'asiatique se met à genoux aussi en face de moi et me force à le regarder.

- Regarde-moi Rhéa, calme-toi !

J'essaie de me calmer mais je n'y arrive, j'ai la tête qui tourne.

- Calme-toi, ne pleure pas.

J'avais même pas remarqué que je pleurais

- Je... je... su... is... je suis... entrain de... me... me noyer.

Avec beaucoup de difficultés j'arrive enfin à sortir cette phrase que j'essayais de dire depuis quelques minutes.

- Non non tu n'es pas entrain de te noyer.

Oui c'est le cas, je me noie, l'eau est entrain de me submerger.

L'asiatique me prend dans ses bras et me caresse les cheveux, un geste qui avait le don de m'apaiser à chaque fois que ma mère le faisait.

- Tu n'es pas sous l'eau, tu es sur la terre ferme.

- Non...

- Écoute-moi ! Tu n'es pas sous l'eau, ferme les yeux et essaie de te calmer tu vas y arriver.

Une pointe de colère monta en moi, pourquoi il me croit pas ?

- Mais puisque je te dis que j'y suis... j'arrive plus à... respirer.

- Dans ce cas j'arrive, je viens te rejoindre sous l'eau et on nagera ensemble pour arriver à la surface, je suis avec toi kecantikanku.

Il me caresse les cheveux en me chuchotant des mots à l'oreille. Je ne sais ni à quel moment et par quel moyen j'ai fini par me calmer, je me sens mieux et respire normalement.

J'ouvre les yeux et tombe sur ceux de l'asiatique, il essuie les quelques larmes que j'avais sur mes joues.

- Tu vois on a réussi ! Dit-il en me caressant la joue

- Oui on a réussi




🕳️

J'ai passé tout le reste de l'après-midi enfermé dans ma chambre, je ne sais pas ce qui m'a pris au juste ! Mais la simple idée d'entrer à nouveau dans un hôpital m'a flanqué la trouille.

Je ne voulais pas rentré et Dieu merci l'asiatique ne m'a pas forcer, il m'a compris. En vingt-deux ans d'existence c'est pour la toute première fois que quelqu'un s'occupe aussi bien de moi.

Je lui en serai toujours reconnaissant !

Je regarde l'heure il est neuf heures du soir, déjà ?

Le temps passe vite ! Tellement vite








A pretty psychopathOnde histórias criam vida. Descubra agora