HERMÈS

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Un mois est passé depuis ce qu'il s'est passé avec Artémis et Mancini. Au départ, je faisais énormément de cauchemars, surtout lorsque je dormais seule.

Puis à mesure que les semaines s'écoulent, j'ai accepté de partager mes nuits avec Hermès. Ça n'a pas toujours été facile, et j'ai encore des séquelles, mais petit à petit elles vont s'estomper.

Car il faut se mettre en tête que des traumatismes ne disparaissent jamais complètement de notre vie.

On apprend simplement à vivre avec.

Hermès à embauché un bon psychologue que je vois une à deux fois par semaine, ça se déroule bien.

Une infirmière vient m'ausculter tous les quinze jours aussi.

En résumé, je suis bien entouré.

Et Hermès ne cache pas ses ressenti face à mon état. Il est... très protecteur et avenant avec moi et m'offre tout ce que je désire.

En autre, il est parfait avec moi.

Ça change de nos débuts.

Désormais, je ne vis plus dans le confort que je me suis fixé il y a quelques mois, je me permets de dépassé mes limites, de façon raisonnable bien entendu.

Disons que je profite un peu plus de la vie depuis que Valentino est parti et depuis ce que j'ai vécu.

Du côté d'Hermès, il recherche encore activement avec tous les autres membres Artémis et Mancini mais ils restent introuvables.

Je rêve du jour où ils arriveront enfin à les coffrets et à leur faire tout le mal qu'ils m'ont fait.

Peut-être que j'arriverai mieux à dormir quand je les saurai morts ou en taule, à voir...

Mais Hermès m'a dit de ne pas trop m'en préoccuper, qu'il faut que je pense à moi et qu'il s'en charge.

Alors je le crois.

L'été est enfin arrivé à Seattles, les beaux jours sont là, les températures augmentent de jour en jour et les journées s'allongent pour mon plus grand bonheur.

Ça remonte davantage mon humeur et ma santé, d'après les médecins.

Pour occuper mes journées, je lis et fait toutes sortes de choses avec Nyx et Briséis, parfois Narcisse s'invite, ce qui me fait plaisir.

Parce que malgré tout il est mon beau petit frère et je dois m'en occuper et le protéger comme une grande sœur le ferait.

— Vénus, regarde !

Briséis m'interrompt dans mes pensées et s'approche du canapé dans lequel je suis allongé.

D'après Hermès, ce canapé m'est réservé uniquement, personne n'a le droit d'y toucher.

Même s'il ne reste qu'un simple et unique canapé, je suis en mesure de pouvoir le partager.

La sœur du mafieux vient à mes côtés et me tend des photos polaroides.

— Je voulais te les donner en main propre, ce sont les photos que j'ai faites de la nature, des membres du cartel ainsi que... de toi.

Du bout des doigts, je les saisis et les observe une à une. Elles sont toutes splendides, et dans les mêmes tons de couleurs.

— C'est... magnifique ! dis-je, émerveillée par la beauté des clichés.

— Merci, tiens, regarde celui-ci ! dit-elle avant de m'en donner une nouvelle.

Sur la photo, on peut m'apercevoir, vêtue d'une débardeur et d'un short. À mon niveau, il y a Hermès, habillé d'un jean et d'une chemise sombre. On se regarde, avec rivalité mais un sourire en coin s'affiche sur nos visages, montrant une certaine complicité.