Chapitre 23

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La rentrée arrive, Asterin salue sa mère avant que Arthur ne les conduise à la gare. La sorcière n'a pas forcément envie de reprendre les cours. Elle va mieux mais de se replonger dans le travail ne la tente pas, à moins que cela lui change les idées.
La première journée de cour démarra et Asterin fait ce qu'elle peut pour écouter. Les professeurs ont bien remarqué son comportement silencieux mais étant au courant de la situation grâce à Dumbledore, ils n'ont rien dit. Il faut juste qu'elle s'habitue à la situation.

- Vous êtes sûr qu'elle va bien ? Demanda Elena lorsqu'ils se rendirent à l'extérieur.

- Elle va parfaitement bien, répond Asterin derrière son livre.

- Désolée, on s'inquiète juste pour toi, fait Lily.

- Je le sais et je vous en suis reconnaissante mais ça va.

Un groupe de filles passe devant eux et se font remarquer vu qu'elles piaillent comme des dindes.

- Eh j'adore ta jupe, où est ce que tu l'as eus ? Lance Asterin à une fille.

- C'était à ma mère dans les années 60.

- Vintage, adorable.

- Merci !

Elles s'en vont et la sorcière a une tête dégoûtée en faisant une bulle avec son chewing-gum.

- C'est la jupe la plus moche que j'ai jamais vu.

Narcissa et Bellatrix rigolent avec leur amie alors que les garçons roulent des yeux. Matteo a un sourire appréciateur envers sa petite amie. Celui ci se poste devant elle alors que la Serpentard est adossée au mur.

- Tu me passe un chewing-gum ?

- Si tu...

Mais Mattheo l'embrasse fougueusement et utilise sa langue pour prendre le bonbon qu'avait Asterin.

- Merci, sourit-il.

Elle se mord la lèvre et lui lance un regard blasé.

- Tu as bientôt un match de Quidditch Mattheo, remarque Rodolphus.

- Prêt à battre Potter ? Raille son frère.

- Plus que prêt, il va encore une fois manger la poussière.

Ils s'esclaffent. Le groupe va mangé lorsque le courrier arriva. La salle explose en murmure en voyant les gros titres des journaux. Des attaques sont recensées un partout en Angleterre. Des sorciers masqués de noir créent des mouvements de panique. Asterin voit Mattheo se tendre en lisant l'article et pose sa main sur son bras. Dumbledore se lève, demandant le silence.

- Mes chers élèves, je vois que vous avez apprit la nouvelle. Il est vrai que le monde magique subit de nouvelles attaques de personnes inconnues mais je peux vous rassurer, le Ministère fait tout ce qu'il peut pour découvrir l'auteur de ses manifestations agressive et destructrice. Ne vous en faites pas, vous êtes tous en sécurité à Poudlard et personne ne pourra y entrer sans devoir passer des protections magiques puissantes. Soyez sans crainte, cela se terminera vite.

- Espérons le, pense Asterin.

Elle voit bien que son petit-ami est perturbé par l'annonce. Il est vrai que la dernière fois que l'ont a apprit cela, son père était aux commandes des attaques et s'apprêtaient à détruire le monde magique. Le dîner se termine et ils retournent tous dans leur dortoir en discutant.

- Au moins, on est sûr que ton père ne fait pas un retour d'entre les morts.

Le regard que lui lance Mattheo lui confirme que ce n'est pas le moment de faire de l'humour. Elle s'avance vers lui et passe ses bras autour de son cou.

- De quoi tu t'inquiète ?

- Et si c'était lui ?

- Tu sais bien que Dumbledore a fait en sorte que jamais il ne puisse revenir. Au pire je te protégerais.

Le brun sourit en posant ses mains sur la taille de la sorcière.

- Toi ?

- Mmm Mmm. Tu sais comment je peux être quand je suis en colère.

Mattheo a un frisson en se rappelant la grosse erreur qu'a fait les frères Lestrange de réveiller Asterin. Une très grosse erreur... Qui leur a coûté cher.

- Je m'en souviens.

Elle sourit.

C'est pas ton satané père qui va venir m'emmerder.

- Il aurait certainement peur de toi.

- C'est sûr.

Asterin dénoue sa cravate et commence à ouvrir sa chemise.

- Qu'est ce que tu fais ? S'amuse t-il.

La jeune fille le pousse sur le lit et s'assoit sur ses cuisses.

- Laisse toi faire.

Mattheo approfondit le baiser de la jeune fille et échange leur position.

- Mattheo ! Proteste t-elle.

- Désolé trésor mais tu sais que je ne résiste jamais très longtemps à prendre les commandes.

Asterin grogne mais arrête bien vite lorsqu'il descend la fermeture éclair de sa jupe.

- C'est moi qui suis censée te remonter le moral et pas l'inverse.

- Croit moi, tu me remonte le moral là.

Elle souffle ce qui le fait rire. Finalement ils s'embrassent longuement et après quelques papouilles, s'endorment. 

Les Héritiers des Ténèbres {Mattheo Jedusor}Where stories live. Discover now