Suite alternative au tome 1 de LASTING LOVER, avec Mason Mount.
« Teardrops are fallin'
Down your face again 'cause I don't know how to love you
When I am broken too »
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16 juin 2024
Mason – Il va se faire la petite sœur. Et le détective est chelou.
Mason articule cela en se tournant un petit peu, il est allongé depuis plus d'une heure perpendiculairement à moi. Je le pensais endormi, bercé par la houle du yacht et par mes caresses sur son torse. Mais non.
Eleanor – Quoi ?
Mason – Ton livre, le détective privé, il est bizarre.
Il lisait en même temps que moi depuis longtemps ? Je n'ai pas le temps de me poser la question qu'il m'arrache littéralement le livre des mains, et se précipite aux dernières pages. Il survole, tourne une page, survole, revient trois page en arrière, marmonne dans sa barbe.
Mason – Tiens tu vois ! Le détective c'est leur père.
Je mords nerveusement les phalanges de mon index. Il vient vraiment de me spoiler tout mon bouquin ? C'est un mobile de meurtre non ?
Eleanor – Je te déteste.
Je dis en lui mettant une tape sur la joue. Mason est fier de sa connerie – comme toujours. Il referme le livre et le claque à côté de lui puis se hisse un petit peu sur moi, il repose sa tête sur ma hanche et m'entoure de son bras.
Mason – Plus besoin de le lire maintenant, tu n'as plus qu'à t'occuper de moi.
J'hallucine – mais ça me fait sourire – et j'entends qu'à quelques mètres de nous, Jaz rigole aussi. Elle est aussi en train de lire, mais contrairement à moi elle peut profiter de son livre sans être dérangée.
Eleanor – J'ai le tome 4 dans la valise. Et je veux savoir si il va se faire la sœur.
Mason – C'est un peu bizarre non ? Je veux dire, ils le considèrent comme leur fils, il la considère comme sa petite sœur et il veut se la faire. C'est bizarre.
Dit comme ça, c'est bizarre. Mais je me pince les lèvres quand les similitudes de la situation me frappent et encore plus quand Jaz dit tout haut ce que je pensais tout bas :
Jaz – Comme si ce n'était pas exactement comme ça que vous aviez fonctionné tous les deux.
Malgré ses lunettes de soleil, je le vois hausser les sourcils signifiant sûrement : n'importe quoi. Et pourtant si...
Mason – Je ne l'ai jamais considéré comme ma petite sœur.
C'est vrai, j'ai toujours été sa meilleure amie. Jamais il n'a utilisé le mot sœur pour me décrire quand on était enfant.
Debbie – Mais nous oui. Lenny a grandi chez nous, c'est notre fille.
L'intervention de sa mère me réchauffe le cœur, mais n'apaise pas celui de Mason on dirait – il grimace. Puis de façon très théâtrale il se redresse et saisit mon visage entre ses mains.
