Part 29

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Un bruit se fait entendre, le bruit de la porte déverrouillée. Tu te lèves avec un certain mal au dos, puisque le lit n'était pas de confort. Tu reconnais le bleu de la veille, tu regardes à son badge « VIIPERI » et avance jusqu'à un bureau.

- Eh bien, eh bien ... vous êtes libres, prenez vos affaires personnels et signez ici.

Tu le regarde dans l'attente qu'il te dit le mot « magique »,il finit par le dire en roulant des yeux. Tu remets ta montre sur le poignet gauche, remet la bague de phalange sur la main droite, mets les cinq bracelets sur l'autre poignet, puis sans oublier la bague de fiançailles, tandis que tes ongles recouverts d'un beau rouge glamour attirent le regard d'un policier.

- Et qu'on ne vous revoit plus ici.

Tu repars libre. Tu retrouve ta voiture, allume le petit écran et appelle Derek. Ça sonne ...

- Allô ?

- Allô, c'est [ton prénom].

- Mais t'es déjà sorti ?

- Ouais. Bref, Dylan est bien à l'hôpital ?

- Malheureusement oui, par TA faute.

- Lequel s'il te plaît ?

- Celui qui est après le rond point après la pharmacie là, tu vois ?

- Oui je vois, merci.

- Fais attention à toi, et surtout à ce que tu vas faire.

- Fuuu ... c'est bon !

Tu te gares sur le parking, l'édifice est de grande ampleur. Bon, tu regarde un coup à ta montre et passe à l'accueil pour demander dans quelle chambre il est. « Chambre 256 »

Les regards pèsent sur toi dans l'ascenseur, la tension monte d'un cran.

Tu cherches désespérément la chambre .. ah, enfin te voilà ! Tu respires un bon coup et ouvre tout doucement la porte, ouf, il dort.Tu prends la chaise et viens la mettre à côté de son lit, ton cœurs'accélère puis rebat normalement, tu prends sa main, son souffle est à peine audible. Il a une cicatrice assez conséquente sur son visage, quelques égratignures et ses yeux son gonflés. Il semble être dans un profond sommeil. Le médecin entre pour voir s'il s'est réveillé.

- Il dort toujours docteur.

- C'est normal, vu l'état dans lequel il est arrivé. Il n'a même plus la force d'ouvrir ses yeux, de bouger le petit doigt, en gros il ne peut rien faire ses membres sont paralysés. Je suis désolé madame mais il ne se réveillera pas avant un petit moment.

Tu compose le numéro de sa mère, tu attend quelques secondes avant de tomber sur sa messagerie. « (Soupire) Pas de chance. »Tu t'assois sur une chaise dans le grand couloir, tu ramènes tes jambes de sorte que tu puisse te réchauffer, il y a un mauvais temps. Tu restes ici pendant des heures.

Quelqu'un vient tapoter sur ton épaule, tu sursautes et nettoie le peu de mascara qui a coulé.

- Excusez-moi madame, vous attendez quelqu'un ?

- Non, je n'attend personne..

- Dans ce cas, je vous conseille de rentrer chez vous car les visites sont terminées et il se fait tard. Bonne nuit.

- Merci.

Tes jambes sont engourdies par le nombres d'heures à rester dans une seule position, tu marches très lentement, l'hôpital se vide petit à petit, certains sont de gardes la nuit. Tes pieds ont retrouvés leur force, tu accélère jusque chez toi, et te précipite direct sur le lit. Quelle sensation agréable ! Il est si moelleux,agréable, malheureusement le lendemain tu reprends du service.

w/ Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant