•| UN JOB D'ÉTÉ |•

~ Chapitre 21 ~

Je peux les voir depuis ma place discuter dans le couloir.

Mais qu'est-ce qui se passe ? Je les vois mais je ne les attends pas...

Hayes a l'air inquiet et elle... Elle a une sorte de sourire en coin, le genre de sourire vicieux.

Hayes passe sa main sur sa bouche et se tourne dans ma direction, quand il me voit le regarder, il la tire par le bras vers une pièce.

Ok là, ça devient vraiment stressant !

Il sont pas dans une chambre là au moins ?!

Pourquoi ils partent ? Il veut pas que je les vois parler ?!

Ils parlent de moi ou quoi ?!

MAIS ILS PARLENT DE QUOI BORDEL ?!?!

- Maeva t'en penses quoi toi ?

Je retourne la tête les filles me regarde avec un air interrogatif.

Elles aussi elles ont remarqué Hayes et Shannon parler ?!

- Ça me fait un peu flipper là... Répondis-je en baissant la tête.

- Quoi ?! Me demande Lucie.

Margaux se met à rire et Lucie la suis.

Je comprends plus rien là.

- Attends tu nous parle de quoi ? Demande Lucie toujours entrain de rire.

- Bah vous parlez de quoi vous ?

- Bah de cette chanson.

- Ah... Mais... Euh... Oui... Ben voilà... C'est sa...

- T'es sûre que ça va ? Me demande Margaux en calment son fou rire.

- Oui... Je vais aller prendre l'air.

Je me lève du canapé et pars vers la baie vitrée. Je me sens pas bien... Je sens les larmes monter...

Attends Maeva ! Pourquoi tu vas pleurer ?

Je n'en sais rien...

Le ciel est gris depuis ce matin mais ce n'est que maintenant, au seul moment de la journée où j'ai besoin de sortir, que la pluie se met à tomber.

Tant pis. Je me décide à faire le tour de leur propriété pour me changer les idées, malgrés mon short et mon tee-shirt qui commencent à se mouiller.

Cela fait son effet et les larmes restent à leurs places.

Peut-être que je suis fatiguée ?

Comme on dit : quand on est fatigué on peut pleurer parce qu'on trouve pas une chaussette.

Point de vue Hayes :

Je la tire par le bras et entre dans la pièce la plus proche : la salle de bain.

Là ça commence à vraiment m'énerver.

On arrive dans cette pièce et quand je la lâche, elle a toujours le même sourire provocateur.

- Qu'est-ce que tu cherches en me disant ça !? Lui demandais-je furieux.

- T'énerve pas je te tiens juste au courant de la situation, dit-elle avec un ton posé et calme

- Arrête de dire des mythos ! Tu sais rien du tout ! Dis-je sur un ton plutôt élèvé, toujours autant en colère.

- Puisque je te dis que je les ai vu discuter, dit-elle toujours aussi calme.

Elle le fait exprès de rester calme, exprès pour que je m'énerve, elle me cherche, elle l'a toujours fait de cette manière !

Je savais qu'elle le ferai, quelle m'énerverait jusqu'à que je lui crie dessus, c'est pour ça qu'on est dans une pièce à l'écart.