Fadeija.

Partie 15

Salut Salam Aw ni sogoma.

Cheick : C'est une folle ta cousine quand même.

Moi : Elle a fait quoi ?

Cheick : Bah elle m'a géré.

Moi : Ohhh.

Cheick : Elle voulait mon numéro.

Moi : ...

Il attendait de voir ma réaction mais sérieusement je m'en foutais royalement.

Cheick : Je lui ai donné.

Moi : Inshallah vous finirez ensemble.

Cheick : Ouais en plus elle est grave belle

Moi : J'avoue. Ton style de meuf je suppose.

Cheick : Tout à fait.

Quelques jours après nous avons quitté la Mauritanie. Franchement ce pays est magnifique. Les au revoir furent très émouvants. Ce fut assez difficile de laisser mes tantes je m'étais tant attachée à elles.

Après quelques câlins je me suis détachée d'elle et je suis allé rejoindre Cheick dans la salle d'embarquement.

Quelques heures après nous avons embarqué direction la France... Lui et moi n'avions plus reparlé depuis l'autre jour. Enfin si mais vite fait.

À notre arrivée nous avons récupéré nos valises. Il avait laissé sa voiture sur le parking donc nous avons ranger les valises puis on est parti " chez nous"

Je suis direct allée me coucher.
À mon réveil j'ai appelé Tata Awa et mes tantes pour leurs dire que nous étions bien arrivées.

Je suis ensuite allée faire le ménage.

Y'avait de la poussière partout.

Cheick lui était toujours entrain de dormir.

J'étais assise dans le salon, dans mon salon, en train de regarder la télé. Quand mon téléphone sonna, Aïcha.

Moi : Oui Salam Aleykoum.

Aïcha : Ça va ma belle ? Vous êtes bien arrivés ?

R Ouais hmdl oui oui on est bien arrivé.

Aïcha : Bref Mama dit de venir manger ce soir.

Moi : D'accord nous arriveront dans trois heures maximum.

Aïcha : D'accord Salam Aleykoum.

Moi : Aleykoum Salam.

Je suis donc allée réveiller Cheick.

Moi : Oh debout y'a ta mère qui a dit on va manger.

Cheick : Ok.

Puis je sortis de la chambre.

Je me suis préparée. Jeans Slim noir, chemise transparente bleu clair.

J'avais toujours les cheveux défaits.

Après je suis partie m'assoir dans le salon en attendant Cheick.

Je pensais. Depuis le mariage mon père ne m'avait plus parler. Donc il tenait si peu à moi ? Au point de ne même pas prendre de mes nouvelles. Franchement j'étais déçue.

Après Cheick est sortie de sa chambre.

Saïd : On y va.

Moi : Oui.

J'étais bizarre j'étais pas dans mon état normal.

Nous sommes montés dans sa voiture il a démarré. Je pense que lui même avait remarqué que je n'allais pas bien donc il s'est mit sur la bande d'arrêt d'urgence.