Partie 32

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Salut Salam Aw ni sogoma.

Le premier était positif.

Le deuxième aussi.

Le troisième aussi.

Le quatrième l'était aussi et affichait même de combien de semaines.

J'avais les quatres tests en main je les regardais tous un par un. Alors c'est vrai ? Quand me suis rendue compte de la gravité des choses j'ai fondu en larmes. Ce jour-là j'étais seule à la maison. J'ai pleuré et crié. On aurait dit que mon coeur c'était déchiré. Il avait eu ce qu'il voulait ça y est. Cheick m'a détruit c'est fini. J'étais enceinte de sept semaines. Ça date de la dernière fois où il m'a violé.

J'ai rangé les quatre tests dans mon sac puis je me suis allongée sur mon lit. Devais je garder ce bébé ? Il a été conçut d'un viol quand même. Et puis je ne me sens pas capable de l'élever. Je ne serais pas une bonne mère ça c'est sûre. Je suis moi même encore un bébé qui a besoin de sa mère. Une chose est sûre. Je ne resterai pas dans cette maison. J'ai une semaine pour la quitter. Je ne veux en aucun cas que Cheick l'apprenne.

À force de penser je me suis endormie en me caressant le ventre. Ce ventre où un petit allait grandir. J'allais le garder ça c'est sûr !

Durant ma petite sieste j'ai refais le même rêve. Celui avec ma mère et la petite fille. Et si c'était ça qu'elle essayait de me dire ? Et si cette petite fille n'était d'autre que le bébé que je porte dans mon ventre ?

Je me suis faite réveiller par mon téléphone qui vibrait. Je n'ai même pas pris la peine de regarder le prénom qui s'affichait sur l'écran.

Moi : Allô ?

... : Ah ma belle je te dérange ?

Moi: Ah Aïcha non non qu'est-ce qu'il y a ?

Aïcha : Bah c'était pour savoir pour les test.

Moi : Aïcha ils ont tous été négatif...

J'ai essayé de prendre l'air le plus triste que je pouvais.

Aïcha : Ohh dommage j'espérais être tante.

Moi : La prochaine fois inshallah.

Aïcha : Oui oui bon je te laisse repose toi bien.

Moi : T'inquiète passes le Salam aux parents.

Aïcha : Oui oui.

Puis elle raccrocha. Pourquoi n'ai-je pas dis la vérité à Aïcha ? Tout simplement car si je lui disais un jour elle allait finir par le dire à Cheick.

Il fallait que je trouve une solution pour m'échapper. Et puis il faut que je sache où aller. Ça je sais déjà. Je n'ai personne à Lyon vraiment y'a personne que je connais la bas. Ou à Bordeaux. Bref j'ai une semaine pour en décider.

Je faisais des projets et tout puis je me suis rendue compte d'une chose. Je n'avais plus de travail.

J'ai direct pris mon téléphone et j'ai essayé de me rappeler du numéro de l'agence. Cheick était déjà au travail hmdl. Et il ne rentrait jamais avant 20h.

Secrétaire : Allô oui Bonjour ici la secrétaire de Monsieur Leonardo *******

Moi : Bonjour pourrais je parler au directeur svp ?

Secrétaire  Oui oui bien sûr. Il vous répondra dans quelques instants.

Elle me mit en attente.

Leonardo : Bonjour Ici Leonardo ****** à l'appareil.

Moi : Bonjour Monsieur c'est Fadeija.

Leonardo : Ah Madame ******.

Moi : Oui.

Leonardo : Avant de commencer je souhaite vous dire une chose. Madame vous étiez une si bonne employée. Vous êtes parties du jour au lendemain sans donner de nouvelles. Je suis désolée mais vous êtes renvoyée.

Moi : Oui je sais je suis partie du jour au lendemain mais c'est pour de bonne raison. Si ça ne dépendait que de moi jamais je n'aurais quitter les lieux comme ça Monsieur.

Leonardo : Que c'est il passé ?

Moi : Je ne peux rien vous dire c'est beaucoup trop personnel je vous le jure.

Leonardo : Hmm. Bref pourquoi avez vous appelé ?

Moi : C'était pour vous dire que je quittais Paris et aussi la banque mais c'est déjà fais à ce que je vois.

Leonardo : Oh ! Où allez vous ?

Moi : Je ne peux rien vous dire désolée.

Leonardo : Svp je veux vous aidez.

Moi : Ça reste entre nous ! Je vais sûrement aller à Bordeaux.

Leonardo : Très bon choix. Et nous y avons ouvert une nouvelle agence récemment. C'est votre jour de chance.

Moi : Euh comment ça ?

Leonardo : Fadeija ça vous dérangerait d'accepter le même poste qu'ici à Bordeaux ?

Moi : Oh Oui avec grand plaisir monsieur.

Leonardo : Très bien ! Quand partez vous ? Il faut que vous veniez récupérer les papiers.

Moi : Je vous rappelerai après monsieur. Bonne journée à vous.

Leonardo : Merci oui à la prochaine.

Et je raccroche.

J'avais trop envie de pleurer des larmes de joie bien sûr.

Passons quelques jours. J'avais trouvé une solution pour prendre la clé à cheick.

J'avais le même collier que lui Tata Awa nous en avait offert le jour du mariage. J'allais mettre une ancienne clé dessus et j'allais la mettre autour du cou de Cheick. Comment ? C'est assez simple et assez difficile pour moi. J'allais devoir couché avec lui. C'était le seul moyen. Dans son sommeil j'allais échanger les colliers.

Cette mission me dégoûtait vraiment. Je ne voulais plus qu'il me touche mais c'était la seule solution possible pour que je puisse partir.

Il fallait aussi que je trouve un appartement et plein d'autre truc.

J'avais besoin d'un ordinateur aussi. Celui de Cheick.

Je suis allée le chercher dans sa chambre et j'ai commencé à faire des recherches je voulais un appartement assez grand genre comme le nôtre maintenant. Trois chambres salon cuisine. Après quelques heures de recherche j'ai fini par trouver. La voiture aussi j'ai pris la même Peugeot que mon père.

J'avais aussi commencé à faire mes affaires j'en avais pas pris beaucoup.

Tout était prêt enfin tout sauf les clés ça allait être le truc le plus difficile et répugnant. Je devait paraître tranquille.

J'avais une boule au ventre. Et si tout ce plan venait à échouer ? Comment allais je faire ?

A suivre...

Fadeija.Where stories live. Discover now