Mes paupières lourdes peinaient à s'ouvrir. Ma vision se régularisa peu à peu, passant de voile blanc, à un filtre de couleur fades et trahis par les petites perles de larmes traversant mon visage en sortant de mes yeux.
J'essaye de bouger, mais mes mains sont liés, par une corde. Où suis-je? Je me pose toutes les questions possibles et examine l'environnement morose m'entourant. Des murs de vieux fer rouillés à la teinte orangés, mêlée d'un brun fade et hachurée d'entailles par endroit. Il y a un genre d'hublot hermétique condamné par de petits barreaux pourtant bien épais. Je me lève péniblement afin de faire le tour de la pièce. Bien heureusement mes pieds ne sont point liés. Je traîne mon corps comme ma croix, longe de mes mains liées les murs. Ils sont rugueux, sentent l'oxyde, le sol quand à lui , le moisi. Je fus surprise de croiser un lit dans cette pièce rudimentaire . Le lit n'est étrangement pas à l'image de cette pièce. Il est si luxueux, il est à baldaquin, il traîne miraculeusement ici. Les couvertures sont tous aussi luxueuse, une première couche légère en soie et une seconde de velours rembourré.
'' Mais bon dieu, où suis-je? ''
Je soupire, effrayée, j'ai si froid, j'ai si peur, j'ai si mal.
Mon corps n'est couvert que par mes vêtements de maison, ceux avant... avant que je me retrouve ici.
J'ai dû être kidnappée. Pourtant je n'ai pas d'argent, du moins pas autant qui puisse intéresser je ne sais quel criminel. Je me perds dans mes pensées, m'allonge dans ce lit, qui bien que luxueux est loin de m'apporter le réconfort dont j'ai besoin.
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Ouch. Ce sont vraiment de petits chapitres mais je préfère que ce soit ainsi pour cette histoire. Sur ceux j'espère que vous ayez apprécié ce chapitre.
Laurelei
