Je n'ai pas de nom. Pour le reste du peuple je ne suis qu'un fou, qu'un ''psychopathe'' mais ce mot n'a pas vraiment de signification pour moi.
Je n'écris pas cette lettre dans l'espoir du pardon, je n'ai aucun remords aucuns regrets. J'éventre, je coupe, découpe, arrange, arrache, comment pourrais-je être pardonné ma chère.
J'ai abandonné ma part d'humanité il y a bien longtemps, les humais, vous pensez que les monstres existent... Les seuls monstres réels sont vous et moi. Les vrais monstres ne se cachent pas dans la pénombre, les vrais sont au fond de nos coeurs. Cette partie qui vous pousse à la vengeance, la haine, cette partie qui nous dit de tuer sans pitié, violer sauvagement... L'homme devrait avoir peur de lui. Les vrais monstres sont ceux qui ne savent même pas qu'ils en sont, ceux qui ne l'admettent pas. Voilà pourquoi j'ai abandonné l'humanité. Un monstre comme moi vous ferait-il peur?
Sans que ja sâche pourquoi (et peu importe), j'ai toujours eus ces envies malsaines, ainsi est la vérité. J'avoue n'avoir eus aucune difficulté à assasiner ces catins, j'ai même ressenti une douce euphorie me berçer. Le meilleur ressentis qui fut dans ma vie, fut de sentir ce rictus habiter mes lèvres. Ou peut-être de sentir que j'ôtais la vie de mes propres mains? Me jugez-vous ma chère? Je ne fait que vous avouer le fond de ma pensée, vous aussi devriez arrêter de cacher vos pensées.
J'ai pourtant essayé auparavant, essayer de guérir mais je n'ai rien pus faire face à la la folie. Vous jugez cette folie comme malsaine, mais elle est comme une renaissance. C'est la vie qui vient, après que votre coeur soit rongé, dévoré, englouti, par le propre monstre que vous êtes, c'est la sombre lumière.
Ma chère, saviez-vous que même une personne comme moi peut éprouver d'intense sentiments? J'ai toujours été près de vous. Je vous observais, dans le noir, depuis longtemps. Je sais beaucoup de choses de vous. J'ai envie de vous voir plus près, et pardonnez moi, mais j'aimerais que l'on reste ensemble jusqu'à la mort, sans qu'elle ne nous sépare.
~ L'observateur
Ps: J'ai peut-être uniquement fait cette lettre par politesse ou par figure de style, car de toute manière je viens déjà.
