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Je sens quelque chose qui me chatouille les narines. J'éternue alors, ouvre les yeux, et surprise et à la fois effrayée, je m'éloigne lorsque je me retrouve face à une silhouette humaine portant un masque hideux. Au début, j'ai même pensé que c'était un genre de monstre, dans l'affolement évidemment, mais je suis une femme plutôt réfléchie et je pense savoir garder mon sang froid. Qu'importe que je sois réfléchie ou non, je suis dans un merdier, un vrai, je ne sais combien de temps je suis ici, ni combien de temps j'ai dormir? Je me pose trop de question, je ferais mieux de me méfier de cette chose qui m'observe et que je trouve bien trop près de mon visage, de mes lèvres. Il tient une plume longue et blanche dans ses mains, c'est sûrement avec ça qu'il m'a réveillé. Il doit être celui qui me détient ici. Un psychopathe assurément.

Son masque semblait fait de daim, ou d'une quelconque matière animal souple et douce, bleu pétrol, avec des dents acérées, vils et effrayantes, jaunis, des crocs surréels, et de petites protubérances s'avançaient sur le crane, des cornes. Ce masque représentait l'antéchrist, probablement que son porteur croyait en un quelconque Satan, ou bien peut-être juste une figure de style, pour le rendre plus inquiétant...Quoi qu'il en soit, son masque lui sciait parfaitement les courbes du visages, il devait être fait sur mesure, avec beaucoup de soin.

Il me tire de mes pensées en me faisant sursauter, attrapant mon menton, et bien que je ne voyais pas ces yeux (masqué par un fin voile en résille juste à l'arrière du masque, juste de quoi me voir pour lui), je pouvais deviner qu'il me dévisageait, qu'il épiait chaque trait de mon visage avec minutie. 

Je sautais alors du lit, et le poussait sans qu'il ne soit vraiment atteint, courait vers la porte et tentait de l'ouvrir, bien évidement en vain.
Comme pour se moquer de moi, il avança calmement, la démarche sereine vers moi. Il saisi mon cou qu'il coinça entre son avant bras et l'arrière, et il me serra, je ne pouvais me libérer de son emprise, et je distinguais une parole émanant de sa bouche '' Chut ''. 
'' Chut, ma belle, reste calme, tu auras ton dîner. ''

Il descendis ses mains sur mon corps, frôlant mes seins, les amenant jusque dans mon dos, jouant avec les fils de mon corset. 

J'aurais voulu me débattre, mais je resté figé, mon esprit tremblait, et je ne sus que faire, si j'aurais pus faire quelque chose !
Il s'en alla enfin, il me jeta sur le lit, et s'en alla.

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OK. C'est encore court (pas comme ma bite) me tuez pas. Merci. Merci de votre lecture et à plus babes !

Laurelei


Une lettre d'amour parmis tant d'autre.Where stories live. Discover now