Complications

109 8 3
                                    

Simon arrête la voiture. Voilà trois jours que je m'étais disputée avec Thomas. Et j'y repense, me fais du soucis. Simon l'a vu et compte m'en toucher un mot.

-Bon écoute Lapsis, on ne se connaît pas depuis très longtemps, je ne te porte pas très haut dans mon cœur et je sais que c'est réciproque. Mais, si tu pouvais faire un effort de dialoguer, ça m'arrangerait.

-Je vais bien.

Je ris ironiquement intérieurement, même moi je ne suis pas convaincue par cette phrase.

-Arrête ça se voit bien qu'il y quelque chose qui te tracasse, et en plus tu as encore l'arcade sourcilière brisée. Je pensais qu'en tant qu'ange, ce serait réparer depuis le temps.

Il a pas tord. Mais à dire vrai, je suis tellement préoccupée par les événements que mon corps ne guéris plus aussi bien qu'avant, ça doit aussi être dû à ma présence sur Terre et cette force qui nous manipule. On le sent, toutes les nuits c'est la même chose; Une extrême fatigue suivit d'un rêve extrêmement perturbant et nunuche. Heureusement on se rapproche du but. Je ne suis peut-être pas attentive à tout ce que peut me raconter Simon, mais on a au moins découvert que l'hôtel a réellement un lien avec ce qu'il nous arrive; des hommes, des femmes, des enfants, disparaissaient ou étaient retrouvés plongés dans un coma profond depuis une cinquantaine d'années, dans la région de Little Rock dans l'Arkansas, spécialement entre Hillcrest et Cammack Village. Avant cela, on avaient étudié le même phénomène à Tulsa dans l'Oklahoma. Toutes les victimes retrouvée dans le coma avaient un oeil bleu tatoué dans la paume de la main. Simon avait découvert hier que toute les victimes connues de ces cinq dernières années avaient toute été logé au motel The Lonely Eye. Et ce matin en nous levant, nous avons remarqué qu'un œil bleu pâle commence à apparaître sur notre paume.

-On a d'autre préoccupation plus importante qu'un petit os brisé Simon. Si on ne se débarasse pas plus vite de ce monstre, on va finir dans le coma et on ne sauvera pas le monde.

-Je ne redémarrerais pas la voiture tant que tu ne m'auras pas parlé.

Il m'énerve, je le regarde avec un air mauvais.

-Qu'est ce que ça peut te faire que j'aille bien ou pas?

Il hausse les sourcils avant de répondre naturellement.

-Quitte à passer du temps avec un jolie fille, aussi salope soit-elle, je tiens à ce que tu souries et que tu m'insultes quand je te fais une remarque désobligeante.

Je le fusille du regard.

-Tu attends de moi que je te considère comme un ami?

-Non, non, non. Moi avec toi?

Il frissonne.

-Non. Mais quitte à devoir se marcher dessus H24, autant que ce soit dans la bonne humeur et la camaraderie.

-Et je souriais pour que tu la fermes et qu'on aille buter du monstre? Et on oublie cette histoire d'explications.

Il me fais un grand sourire.

-Une vrai business girl à ce que je vois.

Je me force à sourire.

Toujours avec son sourire.

-Tu vois quand tu veux.

Et le démarre la voiture. J'eus un petit rire, ironique certes. Mais un rire quand même.


On arrive à au motel. Bien que la malédiction nous ai suivis on a préféré changer d'endroit où dormir. On est tout les deux habillés en agent du FBI quand nous entrons dans la réception. Une pièce rectangulaire avec trois portes en comptant la porte d'entrée. Une décoration fleurissante et une peinture orange claire.

-FBI, Monsieur Ecinni est-il ici?

Une femme se retourne pour nous faire face, je vois le visage jovial de Simon se défaire.

-Toi?

La jeune fille sourit. Ses cheveux bruns court sont parfaitement coiffés et le seul détail qui détruit la beauté parfaite de son visage sont ces cernes bien marquées.

-Oui Mr Swond, il va vous recevoir, vous et votre collègue.

Elle nous fait un grand sourire en désignant la porte sur notre gauche. Je scrute le regard Simon, il à l'air inquiet, et à juste cause; je sens qu'on me saisis les poignets et qu'on me les menottes, je n'ai même pas le temps de réagir, Simon non plus. Il essaye de se débattre, mais l'homme derrière lui le tiens trop fermement. La jeune femme intervient les mains croisées sur son ventre.

-Si j'étais vous monsieur Swond, je ne me débattrais pas. Je ne veux pas abîmer votre magnifique peau avec mon taser. Surtout que Mr Ecinni à demander à vous attraper vivant. Il s'intéresse particulièrement à votre cas.

-Relachez-nous!

Oui, c'est bien moi qui ai dit ça. Je pourrais m'échapper...non je briserais une fois de plus ma parole envers Thomas. J'essaye la manière humaine en secouant les chaînes. Et là, une voix d'homme intervient.

-Si j'étais toi petit ange, je n'essayerais pas de m'échapper.

Je me retourne pour faire face à l'homme, le propriétaire du motel pour être exact.

-Je vous de demande pardon?

Simon se débat. Monsieur Ecinni claque des doigts, Simon tombe à terre. Je cries son nom.

-Ne t'inquiète pas petit ange, il est juste partit au pays des rêves.

-Que lui avez-vous fait?

-Je viens de te le dire. Je savais que les anges n'étaient pas des génies, mais pas à ce point.

-Quoi? Pourquoi dites-vous que je suis un ange?

Il rit.

-Oh, s'il te plaît Lapsis.

Je fronce les sourcils, il continue.

-Je suis dans tes rêves, c'est moi qui ai imaginé ce que tu as rêvé. Je suis dans ta tête, dans ton gsm, je sais tout de toi.

-C'est impossible!

-Oh qui si Lapsis. Je sais comment tu t'appelles, je sais que tu as 1 000 432 005 ans, que ton père, Dieu, t'as reniée et que c'est Lucifer qui t'as élevée. Que tu l'as suivi après sa chute et que dans un premier temps tu as été traquée par un démon du nom de Thomas. Le second de ton frère et ton protecteur, protecteur auquel...

Je le coupe.

-Ça suffit!

Il me sourit et se dirige vers la porte désignée par la jeune femme de tout à l'heure et l'ouvre. Il fait un signe de de tête à l'homme qui avait mis les menottes à Simon, il ramasse mon..."ami?" et le porte jusqu'à la pièce que Mr Ecinni vient d'ouvrir. Avant un grand sourire il me fait signe de rentrer. Je m'exécute et il me suit en fermant la porte derrière nous.

-Assied toi Lapsis, nous avons beaucoup à nous dire.

Je tombe sur la chaise la plus proche, ma tête me fait horriblement souffrir et mon main aussi, je sens le tatouage brûlé sous ma peau.

Je finis par m'évanouir et me dernière vision est le sourire triomphant de cette homme au teins mat et aux cheveux laqués et des yeux ou des reflets rose illuminent la pièce.

Voilà, voilà comme la semaine passée, un épisode de millieu de semaine :) ah et désolé d'avoir publié qu'un demi chapitre tout à l'heure :')

Comme d'habitude n'hésitez pas à voter, commenter (même si vous avez pas aimé, surtout même, pour éviter que je me plante encore plus) et puis partagez :)

Vous pouvez toujours comme j'ai mis dans la partie précédentes: essayer d'imaginer la suite. ;) Si ça me plait et que je m'en inspire je mettrais un#"votre nom"

XOXO


Lapsis, ange de l'enferWhere stories live. Discover now