Erreur

Tristesse, peur et sentiment

Désolée pour la looooooongue absence mais vous ne serais pas déçus. Enfin j'espère !

PDV Ruby :
Le soleil ... Les fleurs que je tenais dans ma main ... Le doux regard d'Anthony ... Tout était parfait. Magnifique.

Oh non ! Nous ne sortions pas ensemble ! On était juste amis. Proches, mais juste amis. Hé savais qu'Anthony voulait aller plus loin mais je n'étais pas prête et il avait accepté. Il est cool Antho.
Un mince sourire sur le visage je le regardais s'amuser avec les pigeons, leur courant après jusqu'à les voir s'envoler. Un vrai gamin ! Comme un jeune enfant, il revint vers moi, tout fière avec une plume.
Ok. Je ne le connaissait pas. "Non non madame cet enfant de 18-19 n'était pas sous ma garde"
Anthony sautillant s'installa dans l'herbe à côté de moi plantant la plume dans ma tresse.

"-Alors Princesse comment trouves-tu cette journée ?
- Génial merci Antho
- Derien chérie... Aller viens.
- Attends je...
- Oui ?"

Comment lui annoncer ? Lui si gentil, comment le prendra-t-il ?

"- Je ...
- Quoi ? Tu veux avouer tes sentiments ?
- Non je ...
- Bah pas besoin de me le dire, je t'inquiète pas je sais déjà que tu m'aime, prends ton temps avec les mots.
- Ce ...
- Chut ... Je t'aime Ruby, pas besoins de mots.
- Je pars.
- Quoi ?"

Lui qui c'était agenouillé devant moi tomba en arrière sous le choc. De redressant il attrapa ma tête et approcha son visage du sien.

"- Tu peux répéter.
- Je suis désolée, mon père a reçu un nouveau post, on part en Hongrie.
- Quoi ?
- Je pars
- Quoi ?
- Anthony ...
- Quoi ?"

Il était bloqué. Je passais une main devant ses yeux.

"- Quoi ?"

Merde... Alors je fis la chose la plus effrayante de toute ma vie : je pris ses beaux cheveux bruns à pleines mains et je l'attirait à moi, jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. J'embrassais Anthony !!! Ce remettant du chic sous la pression de ma bouche Anthony m'agripa et le baiser doux au départ ce fut plus passionné.
Le plus lentement possible je me libérée de son étreinte.

"- On pars demain, mes bagages sont déjà près, je ne savais pas comment te le dire...
- Reste !
- Je peux pas ! On ne se verra peut-être plus jamais mais sache que je suis contente de mettre trompée de numéros.
- Je veux pas que tu parte ..."

Attendris, je fis tourner une mèche de ses cheveux dans ma main. Il fallait que je rentre, que je m'éloigne de cette romance impossible.
On se serait crue dans un film, mais pas un Disney avec toutes ses fins heureuses, non, plutôt un film où l'un des héros meurt ou s'en va.

Je me redressa et lâcha les mains d'Anthony.

"- Je suis désolée Anthony..."

Et je lui avoua :

"- Je t'aime ... C'est con à dire mais tu auras toujours une place dans mon coeur..."

Ouais, un film. Un film à la con.

PDV Anthony :
Elle s'en allait. C'était impossible. Pas elle. Toutes les femmes dans ma vie s'en allait, me laissant tout seul. Toujours seul. Une unique larme coula sur ma joue. Rien ne me retenait plus ici. J'attrapai le bouquet de fleur et s'éloigna de ce parc. Je ne pourrais plus jamais y allait. Son existence toujours liée à celle de Ruby ...

Le bouquet se retrouva placé en évidence sur le marbre gris de la pierre tombale. J'enterrai mon amour pour Ruby avec ma mère. Tout comme cette dernière, je ne verrais plus ma Princesse, plus jamais...

L'esprit noir, je fis la dernière chose qu'il me restait à faire : rentrer chez ma tante.
La maison plongée dans la pénombre me fit frissonner. J'avais l'impression que quelque chose de terrible était en train de se produire ... Comme si le départ de Ruby ne suffisait pas.

Lisa se trouvait dans le salon, juste éclairé par une petite lampe. Mon petit frère, Jérémy, collait contre elle.
Scène surprenant, Jérémy de ces 13 ans ne se laissé plus câliner. À part sa passion pour Oui-Oui, il était comme tout les garçon de son âge, en train de s'éloigner de la phase calin-bisous. Plus que toute autre chose, c'est cela qui me mit la puce à l'oreille.
L'air grave, tenant fermement Jérémy, Lisa prit la parole.

"- Anthony ! Enfin...
- Que ce passe-t-il ?
- Ton père ... Ils l'ont relâché."

Une douleur cuisante monta en moi. Mes muscles se crispèrent. Non. Il ne pouvait pas être dehors. Dans la nature. Non. Non. Non.
L'homme qui avait participé à notre existence. L'homme qui, soul, battait sa femme et son fils aîné. L'homme qui avait forcé ma mère et moi à caché Jérémy dans le mur même de ma chambre pour éviter qu'il ne prenne des coups. L'homme qui m'avait laisser pour mort. L'homme qui avait envoyé ma mère trois jours à l'hôpital avant qu'elle ne succombe à ses blessures. L'homme qui m'avait permis de passer neuf mois de ma vie dans un lit à ce même hôpital ou Ruby avait fait arraché ses dents de sagesse.
Mon père était sorti de prison.

La sonette retendit, nous faisant tous sursauter. Si c'était lui, on étais tous mort. Moi le premier.
Au final c'était bien que Ruby s'en aille ...

FIN