?

Peu importe.

Crue
Arracher les nerfs un à un
Les écouter fuir de leur cri
Les étendre plus forts jusqu'à
Ce qu'ils claquent et rire beaucoup
Parce que l'on veut hurler mais qu'on a
Peur
Peur d'exploser leur monde tout d'un coup
Alors on ne les secoue progressivement
Que par les salves d'ondes crescendos d'une
Hilarité
Qui tourbillonne et se tord dans cette gorge
Qui tantôt s'ouvrait rouge sur les nerfs tenus
Qui claquent chaque fois pour briser le
Cristal
Sous la pression de doigts crispés d'un chagrin
Furieux tout s'abat désespérément
Enfin déchirer l'enveloppe pulpeuse
Qui pulse trop fort et bruyamment
Voir des hordes grouillantes surgir
Soudain
Dans un jet goudronneux expirant
À la fois déclinant et trop vivant
S'éparpiller tout autour et souiller la
Pureté
Du verre qu'il ronge de son acidité
Il creuse dans leur vœu de piété
Dans leur structure légitimée il
Glisse
Car vidé et rejoint un sol dans lequel 
On se fond si bien qu'on le traverse en entier
Et que notre substance désarmée
Entame une chute admirable
Certes inespérée et sans fin aucune 
Impossible