CHAPITRE 1.

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MAL

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Me voilà arrivé devant un vieux motel sûrement abandonné vu la gueule du parking. Je garai ma Harley-Davidson noire nommé bébé près d'une camionnette blanche, le cliché du violeur.

De là où je me trouvais, je pouvais clairement distinguer par la fenêtre qui donnait sur l'accueil: un homme affalé sur sa chaise, les pieds sur son bureau remplit de papier, la tête rejetée en arrière et la bouche grande ouverte qui me laissait apercevoir de la bave coulée le long de sa mâchoire.

Je me dirigeai vers l'accueil où l'homme releva subitement la tête tout en essuyant le liquide visqueux de sa bouche qui commençait à former une croûte dans le coin de ses lèvres.

D'une voix légèrement rauque, je lui demandais:

"- Une chambre pour une semaine, peut-être moins ."

L'homme me regarda comme si je venais d'une n'autre planète sûrement à cause du ton froid que j'avais utilisé pour lui parler ou de mon look de motarde: cheveux noirs corbeau coupé en carré plongeant, yeux bleu nuit, veste en cuir noire, mitaine en cuir, pantalon déchiré au genou noir et botte noire, le look traditionnel d'une motarde ou d'une démone.

Crois-moi mon coco si tu savais d'où je venais et les yeux que j'avais, tu ne me regarderais même plus, car je t'aurais effrayé. En me fixant avec un petit sourire aux lèvres, le type me passa les clés de la chambre 69.

Super, il croyait vraiment que je n'avais que ça à faire. Les gros barbus à la calvisi, ce n'étais pas du tout mon genre, retourne plutôt te toucher devant un magazine spécial trou de balle.

Je quittai l'accueil d'un pas rapide continuant mon chemin en passant par les couloirs donc les murs blancs étaient devenu jaunâtre à cause du manque d'hygiène. À force d'avoir contemplé les murs du motel, j'en avais oublié ma chambre, celle-ci ne se trouva pas si loin d'où je me trouvais, je dirais que 3 portes nous séparaient maximum.

À peine avais-je inséré la clé dans la serrure qu'une odeur de décomposition venait me chatouiller les narines. Mes yeux se posèrent sur toute la chambre pour enfin pouvoir s'arrêter sur un...

DOUBLE VIE POUR UN DÉMON. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant