Chapitre 24

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-Vous vous souvenez d'un détail à propos de Mlle Sylvia? Une impression?
Mac leva les yeux vers l'homme qui le regardait, vêtu d'un uniforme de police. C'était la première fois qu'il le voyait en habit de terrain,ça le transformait? Ça allait-il transformer l'enfer dans lequel il était plongé depuis la disparition de Rosalie ?
-Mr.Amyot?
Le jeune homme battit ses paupières puis découragé, il passa ses mains dans ses cheveux.
-Je vous ai tout dit la dernière fois, répliqua Mac
-Certes, mais ce soir-là ,vous étiez sous le choc,informa l'inspecteur Marshall
-Ah vous voulez me dire que j'aurais attendu de reprendre mes esprits pendant deux jours et subitement, je pourrai me rappeler de quelque chose,un détail comme vous dites,qui pourrait nous permettre de retrouver Rosalie ? Oui je collabore bien,à ce que je vois?s'écria Mac en se levant
Confus,l'inspecteur baissa les yeux sur son calepin.
-Vous avez raison,Mr.Amyot. Nous allons reprendre les recherches et vous mettre au courant s'il y'a quelque chose de nouveau.
-Parce que vous avez arrêté les recherches ?!demanda Mac,soupçonneux, les sourcils froncés
L'inspecteur secoua aussitôt négativement sa tête.
-Non! Bien sûr que non! Tout comme vous,on veut l'avoir,cette femme. Et toutes les informations que vous nous aviez fourni sur elle nous a grandement aidées.
-Vous devez la retrouver, lança Mac d'un ton bas
-Absolument. En attendant, ne faites rien qui pourrait nuire à l'enquête.
Mac hocha la tête sans répondre. L'inspecteur ferma son calepin qu'il plaça à l'intérieur de sa veste. Il tendit la main vers Mac qui la serra.
-Je vous raccompagne, proposa celui-ci
Les deux hommes sortirent du bureau de Mac et se dirigèrent vers la porte d'entrée. Sans un mot,ils se quittèrent. De retour dans son bureau,Mac s'affala sur le divan,exténué. Il revit en pensée Rosalie debout devant lui dans la même pièce,il y'a aujourd'hui plus de 72heures de cela. Elle lui manquait terriblement. Où pouvait-elle être? En dépit des interdictions de la police,le jeune homme avait tenté de la retrouver. Il avait remué les recoins de son quartier. Il était allé dans le quartier où il avait cru qu'il pouvait retrouver Sylvia. Sans succès. Ses recherches n'avaient rien donné. Par contre,il avait appris que Sylvia avait déménagé de Pierre-Fonds depuis bien longtemps. Il avait même été visité Molly au cas où Rosalie la contacterait.Au lieu de ça, il avait causé un malaise à la future maman qui s'était retrouvée à l'hôpital. Ce qui a eu pour conséquence d'appeler les parents de Rosalie qui devaient venir dans les prochains jours. Et Mac ne savait pas comment leur annoncer qu'il était à moitié le petit ami de leur fille et qu'à cause d'une histoire de famille,elle avait été enlevée. Soupirant ,le jeune homme se leva ,fatigué. Son front était chaud et son esprit était en ébullition. Désemparé? Il l'était. Tout ce qui était entrain de se passer en ce moment était sa faute. Il n'aurait jamais dû chercher à savoir ce qui était arrivé à Alexander. Il n'aurait pas dû entrer dans la vie d'une jeune femme qui avait eu son lot de fardeaux. Aujourd'hui si elle était en danger,et Mac pressentait que c'était le cas,c'était bien lui le responsable. S'il avait laissé faire le temps,il aurait fait son deuil et il serait passé à autre chose aujourd'hui.
Un petit coup sur la porte le fit sortir de ses pensées. L'instant d'après, Miranda pénétrait dans la pièce. Son sourire redonna de l'espoir à son fils.
-Je savais que je te trouverais ici. Je suis venue voir si tu n'as toujours pas de petit creux,lança t-elle
Aussitôt Mac sentit son estomac se mettre en mouvement. Depuis hier ,il se sentait tellement mal de ne pas trouver une idée de l'endroit où pouvait être Rosalie,qu'il n'avait pas supporté l'idée de manger. Mais après près de 48heures de jeûne,son organisme criait pitié. Il sourit tristement à sa mère.
-Je dois arrêter de faire L'idiot,à ton avis.
-Je ne te contredirai pas sur ce point,admit Miranda
Les deux éclatèrent de rire et ni l'un ni l'autre n'en tint rigueur à l'autre si ce rire était faux. Ils en avaient conscience. Mac regarda sa mère dans les yeux avec un air triste.
-Je ne sais plus quoi faire,maman,murmura Mac en se laissant tomber sur le canapé à nouveau.
Tranquillement, la mère du jeune homme s'installa près de lui. Un silence se fit puis la voix calme et douce de Miranda s'éleva:
-Je n'ai pas eu le temps depuis que je suis ici pour te questionner sur tes sentiments envers cette femme.
Elle se tut un instant et Mac leva son regard vers elle.
-Mais il est clair que tu l'aimes, mon chéri.
Un rictus étira les lèvres de Mac qui détourna son regard de celui de sa mère.
-J'aurais dû me douter que ce genre de choses pouvait arriver quand j'ai entrepris de la faire entrer dans ma vie,marmonna t-il
-Tu sais ce que je pense? demanda Miranda
-Tu me le diras même si j'ai pas très envie de l'entendre,répliqua Mac
-T'as pas tort,approuva sa mère en souriant
Et reprenant un air sérieux,Miranda lâcha :
-Elle est la meilleure chose qui te soit arrivée depuis la mort d'Alexander. Quand il est mort,j'avais l'impression que j'avais perdu deux fils.
-Maman...,commença Mac
-Non laisse-moi parler,coupa fermement Miranda
Honteux,Mac se tut et écouta sa mère.
-Tu t'es tellement enfermé après sa mort que je me disais que tu avais perdu plus qu'un frère. Et c'était le cas,Alexander et toi aviez tout partagé. Vous étiez inséparables. Je comprenais que sa mort puisse te causer de la douleur. Sauf que t'avais carrément arrêté de vivre après sa mort. Rien ne t'interessait,rien t'amusait. Il y'avait soudain,que ton travail qui comptait et tu te tuais à la tâche.Quand Rosalie est entrée dans ta vie,j'ai vu à nouveau tes yeux qui brillaient. Et c'était pas dû au commencement des travaux sur un chantier. C'était une femme, une personne qui avait réussi à réveiller le Mac que t'avais été. Alors si sa disparition te cause de la peine, elle me la cause aussi parce que cette femme m'a redonné mon fils.
Émue,une larme s'échappait de l'oeil de Miranda. Le coeur gonflé d'amour ,Mac prit sa mère dans ses bras.
-Je ne savais pas si tu pouvais remarquer tous ces détails,déclara t-il
-Je suis une mère. Je m'assure que mon fils soit heureux ou qu'il soit sur le chemin de l'être.
-On va la retrouver, hein?
-J'en suis certaine. Sylvia n'a jamais eu une tête de femme qui sait penser aux détails. Elle doit sûrement faire une faute quelque part. Et cette erreur lui coûtera cher, crois-moi ,mon fils.
Mac se sentit ému. Et même s'il était le genre d'homme à être réaliste,à avoir la tête sur les épaules, il ne put s'empêcher de prêter foi aux dires de sa mère. Miranda se pencha sur son fils et déposa une baiser sur sa joue puis se mettant debout,elle déclara :
-Je dirai à Sophie de t'apporter un plat. Si tu ne prends pas bien soin de toi,Rosalie n'aura aucune chance d'échapper aux griffes de cette Sylvia!
Mac éclata de rire en hochant la tête. Sa mère n'avait pas exagéré et comme beaucoup trop souvent,elle avait raison.
-Je m'étais dit que je pouvais aller voir Molly à l'hôpital aujourd'hui. Ses parents arrivent et il leur faut quelqu'un qui soit au courant de la situation pour leur annoncer la nouvelle. Même si j'aurais préféré les rencontrer dans d'autres circonstances.
-C'est une bonne idée,mon chéri. Ça te fera du bien de sortir de ces quatre murs!approuva Miranda
Avec un dernier sourire ,elle quitta la pièce,laissant un Mac beaucoup plus énergique que quand elle était entré. Pensant encore aux paroles de sa mère,le jeune homme dut bien avouer qu'il était tombé amoureux de la jeune femme. Même en prenant pleinement conscience de ses sentiments à l'instant même,Mac eut un choc. Il ne saurait dire quand exactement il avait commencé à voir plus en Rosalie qu'une femme de passage. La fois où il avait appris qu'on voulait la tuer? Ou la fois où il avait été mis au courant de sa vie passée? Ou encore ça remontait à bien plus loin que ça ? Au jour où il l'avait vue pour la première fois entrer dans sa chambre,ne se doutant pas que lui,il avait été là pour lui faire du mal.
Il avait été tellement en colère quand Dylan avait réussi à blesser la jeune femme que Mac aurait dû deviner qu'il y'avait quelque chose de profond entre eux... Mais il n'avait pas voulu l'admettre. Il avait continué à vouloir faire croire que c'était des émotions passagères. Sauf que là, maintenant, il n'imaginait pas sa vie sans la jeune femme. Il ne s'imaginait pas vivre sans la voir rougir, ou sourire. Il l'aimait! Et sa mère avait pu mettre un mot sur ses sentiments bien avant lui.
Mac regarda sa montre qui indiquait 11heures du matin. Il se leva de son siège et décida de partir à l'hôpital voir Molly. Il aurait le temps de prendre le repas que sa mère tenait à ce qu'il prenne. Oui il le ferait...quand tout sera fini.
Attrapant son manteau posé sur le dossier de son fauteuil,le jeune homme l'enfila. Il prit son portable et sortit de la pièce comme si celle-ci commençait à l'étouffer. Il rencontra sur son chemin,Sophie qui tenait un plateau et lui lança:
-Gardez-le au chaud, Sophie. Lui,il peut attendre.
Pas Rosalie, pensa le jeune homme en laissant une Sophie avec des points d'interrogation dans les yeux.
-Mais Mr...,eut-il le temps d'entendre avant de se retrouver dehors,dans le froid.
Pendant un moment,celui-ci lui coupa le souffle. Puis il pensa à Rosalie en espérant qu'elle était n'importe où mais pas à l'extérieur. Mac alla chercher son auto dans le garage. Il démarra tout en essayant de se rappeler dans quel hôpital se trouvait Molly. Il souhaitait aussi que les parents de la jeune femme n'étaient pas encore rendus à Montréal.
Une trentaine de minutes plus tard,Mac se garait à quelques pâtés de maison de l'hôpital Sainte-Justine. Quand il se retrouva devant la grande bâtisse datant de plus d'un siècle,il frémit au souvenir de ce qu'il avait vécu dans un certain autre hôpital. Il respira un bon coup et poussa les portes de l'entrée du bâtiment. Il se dirigea vers les ascenseurs et monta au 6eme étage. Il se rendit au poste des infirmières les plus proches et demanda à voir Mme Molly Baxter. On lui indiqua la chambre 6030 qu'il se pressa de gagner. Il était à deux pas de la chambre quand une voix féminine s'écria d'un air désespéré:
-Vas-t-en! Sors de ma chambre,Ken!
Intrigué,Mac s'approcha de la porte de la chambre ouverte. Il put voir une Molly rouge de colère debout près de son lit. Elle avait une main protectrice sur son ventre rebondi. Ses yeux brillaient de larmes contenues. En face d'elle ,il y'avait un homme grand,vêtu d'un blouson noir. Mac ne voyait que ses cheveux de jais et ses poings serrés. Qui était cet homme? Et pourquoi Molly était -elle dans cet état? Il n'était pas un spécialiste de la santé mais il était sûr d'une chose, la présence de cet homme dans la chambre était une source de stress pour le bébé et la future maman. En l'occurrence, ce n'était pas recommandé à une femme enceinte de subir ça. Se préparant à intervenir ,Mac pénétra dans la chambre pendant que l'homme aux cheveux de jais rétorquait :
-Tu ne voulais pas de cet enfant,Molly jusqu'à ce qu'on se sépare. Je ne sais plus combien de fois j'ai insisté pour qu'on en ait un! J'ai des droits autant que toi sur cet enfant! Je suis son père,nom de Dieu!
Ah c'était alors le fameux mari de Molly...
Ça changeait la donne,pensa Mac qui ne savait plus s'il devait intervenir ou non. Il avait peur qu'il soit porté à prendre parti pour le futur père. Il pouvait bien imaginer ce que lui ,il ressentirait dans une telle situation.
-Je n'étais pas prête pour ça et tu le savais. Et c'est pour ça que tu es allé voir ailleurs. J'espère que cette femme te donnera ce que tu as toujours voulu. Pour le moment, tu n'es pas le père de cet enfant comme tu le crois. Tu n'es que son géniteur.
À présent,Molly laissait couler ses larmes. À bout de souffle,elle se décida à s'asseoir sur le bord du lit. Le Ken en question alla vers elle mais Molly l'arrêta dans son geste et lança :
-Je n'ai pas besoin de toi. S'il te plait,vas t-en.
-Tu n'as pas le droit de faire ça...
Molly ignora le jeune homme. Debout dans le pas de la porte,personne n'avait prête attention à Mac. Profitant de ce moment de silence du couple,il se décida à se montrer. Il pénétra dans la chambre tout en disant :
-Bonjour ,Molly!
Il essaya de se montrer détendu et il sourit. Molly avait vivement levé ses yeux vers lui. Mac aurait juré qu'elle aurait pleuré de joie si elle ne pleurait pas déjà. Du coin de l'oeil, il vit Ken le regarder d'un air féroce. Mais Mac l'ignora et alla près de Molly. Il l'embrassa sur les joues et déclara :
-Je suis désolé de vous déranger.
-Ken partait,répliqua Molly en regardant le jeune homme,désemparé
-Je reviendrai. Je vais pas te regarder m'enlever mon enfant sans rien faire.
Il regarda un instant Mac qui s'était rapproché de Molly comme pour la protéger puis il sortit.
Molly laissa échapper un énorme soupir. L'instant d'après, le jeune homme assista au flot de larmes qui suivit. Mal à l'aise,le jeune homme s'asseya sur le lit près de la future maman et la prit dans ses bras.
-Je...je m'ex...je...m'excuse..., suffoqua Molly tandis que son corps était parcouru de soubresauts
-Calme-toi, Molly. Il n'est plus là. Ne le laisse pas t'affecter autant. Ça va aller ,essaie de respirer.
Mac parlait d'une voix douce qu'il espérait que ça aurait l'effet espéré sur Molly. Dieu soit loué, ce fut le cas. Peu à peu ,elle se calma. Elle s'éloigna en essuyant ses yeux d'un geste enfantin. Il lui rappelait Rosalie... À cette pensée, le jeune homme se souvint pourquoi il était venu.
-Je suis désolée de m'être donnée en spectacle. Je ne pensais pas qu'il pouvait encore m'atteindre ,mais j'avais tort.
-Sans vouloir paraître être de son côté,n'es-tu pas dure avec lui? C'est quand même son enfant à lui aussi.
Molly le regarda et tranquillement, ses yeux devinrent froids.
-J'ai raison de lui en vouloir,déclara Molly
Mac passa une main dans ses cheveux puis demanda:
-Comment te sens-tu? Tu ne serais pas là si j'étais resté chez moi à chercher ta soeur.
-Toujours aucune piste? questionna Molly tristement
-Malheureusement non. Je suis venu ici dans le but de t'aider avec la venue de tes parents. Je suis le mieux placé pour leur parler de ce qui est arrivé à Rosalie. J'aurais aimé à ne jamais à les rencontrer pour leur dire ça.
-La vie n'a pas été juste envers elle et moi et toi,nous n'avions rien arrangé depuis quelque temps...
-T'as raison, approuva Mac en baissant sa tête
-Salut, Molly!lança une voix
Les deux jeunes gens se tournèrent d'un bloc vers la porte de la chambre. Molly fut la première à réagir en se levant et en se dirigeant vers le nouveau au venu.
-Enfin quelqu'un que je connais ! Sans t'offenser,Mac. Salut Dylan! s'écria Molly
Mac regarda l'homme qu'il avait cru ne jamais revoir depuis après l'épisode du supermarché. Molly l'embrassa sur la joue avant de l'amener à des chaises.
-Dylan était encore à Montréal alors je l'ai demandé de venir le tenir compagnie ici. C'est tellement ennuyant l'hôpital, expliqua Molly
-Si je le savais, je t'aurais apporté des magasines,des bouquins, des...,lâcha Mac un peu offensé.
Molly rit.
-Ne t'en veux pas, Mac. Je suis très heureuse que t'aies pensé à moi. Plus j'aurais de compagnie, mieux mes parents se sentiront. Ils ne savent pas encore que je ne compte pas revenir avec Ken.
-Ken est ton mari ? demanda Dylan à ce moment-là
-Oui mais nous ne sommes pas en de très bon termes en ce moment. Je lui en veux d'avoir brisé notre couple,répondit Molly en se tournant vers Dylan
Mac se leva du lit en détaillant Dylan du regard. Qu'est-ce qui avait pu attirer la Molly adolescente chez lui? Sans pouvoir l'expliquer,Mac ne le supportait pas. Pas seulement à cause de ce qu'il avait fait à Rosalie. Il y'avait quelque chose de mesquin en lui. Il ne lui faisait pas confiance. Dieu merci,il avait eu l'idée de venir rendre visite à Molly. Après sa conversation avec son mari et maintenant cet homme,Mac ne pouvait pas affirmer qu'elle était bien entourée...C'était la soeur de la femme qu'il aimait. Il se devait de la garder à l'oeil. C'est le mieux qu'il pouvait faire.
-L'inspecteur est venu ce matin me poser des questions sur le soir de l'enlèvement de Rosalie. Il voulait savoir s'il y'avait un détail dont je me souvenais. Mais je ne savais rien. Ja'i vraiment aucune idée de où Sylvia aurait pu l'amener,raconta Mac
-Sylvia? répéta doucement Dylan,intrigué
Jetant un bref regard à Dylan avant de prendre son portable,Mac vérifia l'heure.
-Oui Sylvia est l'ex-fiancée de Mac. C'est elle qui a enlevé Rosalie. Je pensais que je te l'avais dit quand je t'ai téléphoné tantôt, expliqua Molly
Dylan secoua négativement la tête ,soucieux.
-Non, tu ne m'as rien dit de tel. J'ai seulement compris que Rosalie avait été kidnappée.
-Pourquoi faites-vous autant d'histoires avec ce prénom ? Est-ce que Sylvia vous dit quelque chose ? questionna Mac
-Justement. C'est peut-être le cas,répondit Dylan d'une voix bizarre
-Pourquoi tu dis ça? rétorqua Molly
Dylan regarda Mac avec un air soucieux puis se tourna vers Molly avant de lui dire:
-Parce que j'ai une soeur qui s'appelle Sylvia et elle vit à Montréal.

Le patient de la chambre 8030Où les histoires vivent. Découvrez maintenant