♦ Chapitre vingt-quatre ♦

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    Je me lève de mon  fauteuil, traverse la pièce en faisant grincer le plancher, ouvre la  porte, sors dans le couloir, tout ça l'esprit troublé

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Je me lève de mon fauteuil, traverse la pièce en faisant grincer le plancher, ouvre la porte, sors dans le couloir, tout ça l'esprit troublé. Au moment où je ferme la porte, j'entends Teera qui me lance :

― Alors, à dans deux jours ! Je passerai te chercher dans ta chambre !

― Alors, à dans deux jours ! Je passerai te chercher dans ta chambre !

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    J'ouvre les yeux.

    Que s'est-il passé ?

    Il y a quelques secondes, j'étais à la Base, et maintenant, je suis... là. Ma vision est légèrement floutée mais je parviens quand même à discerner les arbres épineux tellement grands qu'on dirait qu'ils touchent le ciel. Ce dernier est si clair, si blanc qu'il me fait mal aux yeux. Je me relève, chancelante, et m'adosse contre le tronc d'un des arbres géants. J'attends que ma vision se stabilise et que les battements de mon cœur se régularisent, puis j'époussète ma combinaison couverte de... de... de neige.

    Neige. C'est la première fois que ce mot vient faire halte dans mes pensées. Jamais avant je ne l'avais employé, jamais avant je n'avais su qu'il existait. Comme si... comme si mon esprit avait attendu que je vois de la neige pour que le mot qui la qualifie apparaisse.

    Une brise glacée ébouriffe mes cheveux et transperce le tissu qui me protège pour caresser mon corps de ses longs doigts froids. Je frissonne et serre la mâchoire.

    Soudain, je tends l'oreille. Il me semble avoir entendu quelque chose. Un léger bruit. Comme un murmure.

    J'avance de deux pas et fixe la forêt calme et redoutable qui me fait face. Je suis sur un chemin qui se sépare en deux sentiers ; un qui mène au cœur de la forêt, et l'autre qui longe cette dernière et semble déboucher sur une prairie enneigée puis au loin sur une ville.

 ―... iens ...à ...oi...

    Je me tourne vivement vers la forêt. J'aurai juré que la voix venait ici. Je m'approche légèrement. La voix semble plus nette.

― Viens à ...oi ...ys...

    Je tremble. Pas parce que j'ai froid, non, je tremble parce que j'ai peur. Cette voix, je la reconnais. Je suis sûre et certaine de l'avoir déjà entendue. Calme-toi, Irys, calme-toi.

― Viens à moi, Irys.

    Je sursaute. La voix est tout près. Je m'avance encore, scrutant les alentours.

    Tout à coup, une douleur fulgurante m'enserre ma cheville droite. Je tombe à genoux et pousse un cri de souffrance. Au milieu de mon hurlement, je semble entendre :

― Irys !

    Je me relève d'un bond

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    Je me relève d'un bond. Je repousse mon drap d'un geste brusque puis serre mes genoux contre ma poitrine. Des larmes coulent sur mes joues. Tout a semblé si réel...

    «Un cauchemar, me dis-je, un simple cauchemar.»

Cours et ne t'arrête pas [HISTOIRE ABANDONNÉE]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora