Tuer c'est un Art

Premier découpage

On y est. Le moment tant attendu. Je prends un couteau. Je le passe délicatement sur sa gorge. Le sang coule doucement. Je m'approche et je le goûte. Ça a un coup peu prononcé mais agréable. Elle a la peau très douce. Je commence par le visage. Je lui ouvre la bouche et je lui arrache les dents avec une pince et je les dépose dans un petit bocal. Je découpe sa langue en l'observant. L'odeur du sang et de la mort émane de son corps dénudé. Une odeur très agréable. Je lui arrache les yeux tout en les déposant dans un autre bocal. Chaque partie du corps aura droit à son petit bocal. Pour rendre ce moment un peu plus festif et moins monotone, je décide de mettre un peu de musique. Du Beethoven. Oui j'ai des goûts différents des enfants de mon âge... Fin, je suis différent.... Mais bref, revenons au découpage.

Je me sens détendu, je pourrais arrêter de découper et jouer avec son cadavre comme pour jouer avec à la dinette. Oh puis non, je le ferais sur autre corps, un corps plus attirant et de mon âge. Je ne vais pas jouer avec une adulte tout de même. Je lui ouvre le ventre, je le vide et je retire ce qui ne m'intéresse pas. C'est à dire la sorte de mélasse composé de nourriture. Je vide le tout dans un sac poubelle. Je retire tout les organes et je les étudie un par un. Mais celui qui m'intéresse le plus est le cœur. L'organe principal de notre corps qui nous permet de vivre. C'est fascinant. Je le coupe en deux pour mieux l'étudier et un giclée de sang m'asperge le visage. Je me nettoie en buvant le sang. En plus grande quantité, il a un goût plus prononcé. Je dépose le cœur dans un bocal plus grand et plus joli. Je retourne au niveau de la tête pour y extraire le cerveau. Je le dépose avec soin sur la table et je le découpe en pleins de petits morceaux. Je prends un de ces morceaux et je le mange. Je le recrache aussi tôt. Le goût du cerveau est indescriptible. Si... Il est infecte. Je plante le couteau dans un de ses bras et je bois le sang pour essayer d'échapper au goût horrible du cerveau.

À partir de là, c'est la première fois que j'ai ressenti...... La peur.